L’IPB met les projets gréziens entre parenthèses
Entre Grez-Doiceau et l’Immobilière publique du centre et de l’est du Brabant wallon (IPB), les dernières années n’ont pas été un long fleuve tranquille. En effet, trois projets ont été initiés durant la dernière législature et ces trois dossiers n’ont (actuellement) pas abouti.
Publié le 25-02-2013 à 04h15
Grez-Doiceau Entre Grez-Doiceau et l’Immobilière publique du centre et de l’est du Brabant wallon (IPB), les dernières années n’ont pas été un long fleuve tranquille. En effet, trois projets ont été initiés durant la dernière législature et ces trois dossiers n’ont (actuellement) pas abouti.
Un premier projet de 10 logements sociaux sur un terrain de 82 ares, à Néthen, semblait plaire aux élus gréziens qui, finalement, ont changé d’avis face aux résultats des enquêtes publiques. Ensuite, il y a les logements du Péry, qui ont suscité de vives réactions des riverains, lesquels ont porté le dossier au Conseil d’Etat, obligeant l’IPB à suspendre le projet. Enfin, le dernier dossier en date était la construction de 15 logements publics sur le Sentier des Cinq Bonniers à Grez-centre. Il a essuyé un refus à l’automne dernier.
Prenant son bâton de pèlerin, Jacques Otlet, président de l’IPB, a rencontré le nouveau collège de Grez-Doiceau pour évoquer l’avenir. "J’ai été enchanté de voir qu’on pouvait dialoguer et que, dans le cas où aucune solution n’est trouvée, la commune s’engage à participer aux frais que nous avons engagés. Toutefois, il reste bien entendu l’option des alternatives. L’ensemble du collège rencontré semble bien décidé à nous proposer d’autres options, sur d’autres sites, mais ils souhaitent bien étudier la question. Nous mettons donc les dossiers ‘Grez-Doiceau’ entre parenthèses, mais restons confiants."
De son côté, la bourgmestre Sybille De Coster Bauchau précise que sa majorité n’a pas définitivement renoncé aux implantations actuelles : "Pour Néthen, par exemple, l’implantation était une erreur, mais pourquoi ne pas prévoir l’habitat sur un tracé linéaire, dans la prolongation du bâti existant. Pour les 5 Bonniers, il était inconcevable de donner son aval sans savoir exactement ce qu’on fera sur le reste du terrain. Nous attendrons la décision sur la maison de repos avant de nous décider. Nous avons donc demandé à la Région le prolongement du financement de ce plan d’ancrage, le temps de nous retourner. Enfin, pour le Péry, nous sommes dans l’expectative du Conseil d’Etat."