Moins de restructurations et de fermetures en 2012

L’économie est en crise, cela ne fait guère de doute mais de manière générale, le Brabant wallon semble moins touché que d’autres régions. Simple impression ?

Vincent Fifi
Moins de restructurations et de fermetures en 2012

L’économie est en crise, cela ne fait guère de doute mais de manière générale, le Brabant wallon semble moins touché que d’autres régions. Simple impression ? Les chiffres des restructurations et des fermetures d’entreprises enregistrées dans la Jeune Province l’an dernier semblent confirmer cette situation : on serait bien en deçà des 1 300 pertes d’emploi que la FGTB avait constaté l’an dernier à la même époque, en dressant son bilan de 2011.

Pour 2012, le syndicat mentionne notamment PRG (Wavre) avec 49 emplois qui sont passés à la trappe, 50 autres chez GSK, 20 dans les enseignes de Photo Hall - qui étaient particulièrement bien implantées en Brabant wallon - ou encore 20 chez Impex.

On y ajoutera cependant un gros morceau : Armasteel, filiale wavrienne d’Arcelor qui a entamé une procédure Renault il y a quelques semaines. Là, ce sont une centaine d’emplois qui sont menacés.

Benoît Blondeau, le secrétaire régional de la FGTB Brabant wallon, nuance aussi en précisant que les licenciements collectifs sont loin de constituer la totalité des licenciements opérés en Brabant wallon.

Le snack du coin qui ferme, la petite entreprise qui doit se séparer de deux ou trois collaborateurs, ce sont des pertes d’emploi qui passent inaperçues mais sont bien réelles. L’an dernier, le Brabant wallon a également perdu les 170 emplois du siège de Toyota, mais ce ne sont pas des postes supprimés : l’entreprise a déménagé vers Bruxelles.

La FGTB pointe aussi, pour 2012, les sérieuses secousses que le secteur des titres-services a connues. Après des années de croissance et de multiplication des sociétés, trois fermetures importantes ont eu lieu : La Valse des poussières (115 emplois), Agenet (60 emplois) et Mademoiselle Nickel (60 emplois).

Toutefois, dans la majorité des cas, les travailleuses - il s’agissait surtout de femmes - ont été réembauchées par d’autres sociétés actives dans le secteur. Au rayon des craintes pour l’avenir, le syndicat tremble actuellement pour Kodak (Wavre) où 120 postes sont concernés.

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