"Enorme pour une zone rurale"

Dire que l’offre en appartements est faible dans l’est du Brabant wallon serait une lapalissade. Mais ce n’est pas pour autant que tous les projets de créations de ce type de logement sont unanimement acceptés.

Geoffroy Herens

INCOURT Dire que l’offre en appartements est faible dans l’est du Brabant wallon serait une lapalissade. Mais ce n’est pas pour autant que tous les projets de créations de ce type de logement sont unanimement acceptés.

Illustration à Incourt où, le long de la chaussée de Namur, un couple ne cache pas son opposition à une demande de permis pour vingt appartements et quarante-cinq places de parking.

"C’est trop", estiment Pierre Van Elderen et son épouse, voisins directs du terrain concerné. "C’est un projet énorme pour une zone rurale. Nous sommes bien conscients qu’il est normal qu’on bâtisse à cet endroit mais pas avec une telle ampleur."

Les griefs du couple sont de divers ordres, tous détaillés dans le courrier que leur avocat a envoyé au collège communal lors de l’enquête publique aujourd’hui clôturée. Quelques exemples ? Une densité trop importante, un dossier qui ne respecte pas le SDER (schéma de développement de l’espace régional), des nuisances potentielles en termes de bruits, d’intimité, de mobilité et de sécurité routière

Le tout alors qu’un schéma de structure communal est en cours d’élaboration. Intitulé La Linière II, le projet n’est cependant pas récent. Il avait déjà été présenté au collège il y a plus d’un an. Ce dernier avait jugé que vingt-quatre appartements, c’était de trop.

L’enquête publique est désormais terminée a donné lieu à quelques courriers, dont celui de l’ASBL Rial (Ruralité Incourt et alentours) qui confie un sentiment mitigé par rapport au dossier. Idem en ce qui concerne la CCATM. La question est maintenant de savoir si le permis sera ou non octroyé. Tout dépendra du collège communal, qui doit encore prendre sa décision.

Un choix qui pourrait avoir des répercussions relativement importantes : en densifiant le logement le long de la chaussée de Namur, c’est le centre névralgique de l’entité qui risque de se déplacer de plusieurs centaines de mètres.

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