Brèves
Il y a quelques jours, les amoureux du patrimoine napoléonien ont découvert avec horreur que des vestiges de la bataille de Waterloo étaient mis en vente sur le site d’enchères en ligne eBay, et qu’un des articles proposé était une pierre de la ferme d’Hougoumont, site emblématique de la bataille de Waterloo. Le vendeur serait anglais et la pierre a trouvé preneur pour un peu moins de 80 dollars. L’intercommunale 1815, propriétaire de la ferme, a réagi en signalant aux responsables d’eBay que l’objet vient d’un site historique protégé par un classement qui date d’un siècle. Une plainte devrait être déposée dans les jours qui viennent par la présidente de l’intercommunale. Mardi, le bourgmestre de Braine-l’Alleud, Vincent Scourneau, confirmait que la police avait lancé une enquête, dans le but d’identifier ceux qui s’en prennent au patrimoine de tous. C’est que la vente pose quelques questions : celle du respect du site peut-être, mais également celle de l’authenticité de l’objet. "Si la brique est vraie, il s’agit d’un vol ou d’un recel, détaille le maïeur brainois. Et si elle est fausse, on pourrait parler d’une escroquerie."
Publié le 07-03-2013 à 04h15
Braine-l’Alleud
Des pierres de la ferme d’Hougoumont sur eBay
Il y a quelques jours, les amoureux du patrimoine napoléonien ont découvert avec horreur que des vestiges de la bataille de Waterloo étaient mis en vente sur le site d’enchères en ligne eBay, et qu’un des articles proposé était une pierre de la ferme d’Hougoumont, site emblématique de la bataille de Waterloo. Le vendeur serait anglais et la pierre a trouvé preneur pour un peu moins de 80 dollars. L’intercommunale 1815, propriétaire de la ferme, a réagi en signalant aux responsables d’eBay que l’objet vient d’un site historique protégé par un classement qui date d’un siècle. Une plainte devrait être déposée dans les jours qui viennent par la présidente de l’intercommunale. Mardi, le bourgmestre de Braine-l’Alleud, Vincent Scourneau, confirmait que la police avait lancé une enquête, dans le but d’identifier ceux qui s’en prennent au patrimoine de tous. C’est que la vente pose quelques questions : celle du respect du site peut-être, mais également celle de l’authenticité de l’objet. "Si la brique est vraie, il s’agit d’un vol ou d’un recel, détaille le maïeur brainois. Et si elle est fausse, on pourrait parler d’une escroquerie."