"Nous ne voulons pas faire du chiffre"
La journée Speed Day organisée, hier, sur le territoire de la Mazerine était la première du genre en Brabant wallon. Et si les résultats sont probants, une telle opération pourrait être réitérée dans les prochains mois. Peut-être même en collaborations avec d’autres zones, voire dans toute la province.
Publié le 07-03-2013 à 04h15
La journée Speed Day organisée, hier, sur le territoire de la Mazerine était la première du genre en Brabant wallon. Et si les résultats sont probants, une telle opération pourrait être réitérée dans les prochains mois. Peut-être même en collaborations avec d’autres zones, voire dans toute la province.
Car, pour le commissaire Alain Rummens, chef de corps de la zone de police de la Mazerine, il était temps de passer à la répression. "Dans le passé, nous avons mené de nombreuses actions de prévention, notamment devant les établissements scolaires où les enfants interpellaient les automobilistes et distribuaient des bons et mauvais points", confie-t-il. "Mais, malgré cela, les automobilistes continuent à rouler vite."
Si le nombre d’accidents a baissé entre 2006 et 2011, il est en effet reparti à la hausse en 2012, année lors de laquelle on a déploré trois décès dans des accidents de la route. "Cela s’explique par la hausse du nombre de voitures mais également par le comportement des automobilistes", poursuit le commissaire Rummens. "Nous avons donc mobilisé toutes nos équipes lors de cette opération Speed Day."
La voiture banalisée de la police a donc été positionnée aux endroits les plus problématiques en matière de vitesse : devant les écoles, aux endroits dangereux ou sur les routes notoirement réputées pour être propices aux grandes vitesses.
"Notre objectif n’était pas de piéger les automobilistes", assure le commissaire Alain Rummens. "Sinon, nous n’aurions pas largement diffusé le fait que nous allions les contrôler aujourd’hui. Nous ne voulons pas faire du chiffre. J’aurais d’ailleurs été très heureux si nous n’avions pas eu d’infractions ni de retraits de permis. Mais nous sommes avant tout les garants de la sécurité routière. Et quand la prévention ne passe pas, il ne reste plus que la répression pour faire entrer cela dans la tête des automobilistes."