Christiane Delvaux-Bauwin : "l’envie de vie de tout donner"
Plusieurs centaines de personnes, dont d’anciens responsables de l’Alma mater mais aussi l’évêque de Tournai, Mgr Harpigny (qui avait discrètement pris place dans l’assemblée) ont entouré le recteur de l’UCL, Bruno Delvaux et sa famille lors d’une poignante eucharistie d’adieu, jeudi en l’église St-François d’Assise, plus remplie que jamais à Louvain-la-Neuve.
Publié le 08-03-2013 à 04h15
louvain-la-Neuve Plusieurs centaines de personnes, dont d’anciens responsables de l’Alma mater mais aussi l’évêque de Tournai, Mgr Harpigny (qui avait discrètement pris place dans l’assemblée) ont entouré le recteur de l’UCL, Bruno Delvaux et sa famille lors d’une poignante eucharistie d’adieu, jeudi en l’église St-François d’Assise, plus remplie que jamais à Louvain-la-Neuve.
Un magnifique hommage à une maman et à une mamy mais aussi à une enseignante exceptionnelle qui croquait la vie à pleines dents et dont la disparition aussi inattendue qu’injuste à quelques semaines de son 59e anniversaire ne pouvait forcément provoquer que la révolte contre la cruelle destinée. Mais la cérémonie fut aussi une très belle mise en exergue de ses valeurs jusque dans le don total puisqu’en communion avec leur épouse et mère, les proches ont permis le prélèvement de certains organes. L’eucharistie fit la part belle à quelques grands textes tel cet hymne à l’amour de l’apôtre Paul aux Corinthiens ou encore le récit du bon Samaritain qui montre qu’il ne faut jamais désespérer de l’humanité, avec aussi une homélie interpellante de Camille Focant.
Le service de l’autre caractérisait Christiane Delvaux-Bauwin depuis sa naissance au Congo belge, et ce n’est pas un hasard si la collecte est allée aux œuvres soutenues au Congo par Entraide et Fraternité.
Parmi les nombreuses images glanées à Saint-François, on retiendra la grande solidarité des proches de la défunte, mais également l’émotion de ses élèves de l’Institut Saint-Jean Baptiste où elle était visiblement très appréciée. Une grande dame de LLN est partie sur la pointe des pieds, mais son sourire et son ouverture à l’autre ne sont pas prêts de disparaître.