Du trou "abyssal" jusqu’aux étoiles

Lors de sa dernière séance, le conseil communal a approuvé à l’unanimité le budget 2013 du CPAS. Un document qui prévoit une hausse de la dotation : elle passera à 913 428 €, soit 27,45 % de plus qu’en 2012. "Cela s’explique notamment par l’engagement d’une aide-ménagère et d’une aide familiale courant 2012 et par la volonté de faire de même avec une assistante sociale à 3/5es temps dans les mois à venir" , a expliqué la bourgmestre, Laurence Smets (Wal1).

G. H.

Walhain Lors de sa dernière séance, le conseil communal a approuvé à l’unanimité le budget 2013 du CPAS. Un document qui prévoit une hausse de la dotation : elle passera à 913 428 €, soit 27,45 % de plus qu’en 2012. "Cela s’explique notamment par l’engagement d’une aide-ménagère et d’une aide familiale courant 2012 et par la volonté de faire de même avec une assistante sociale à 3/5es temps dans les mois à venir" , a expliqué la bourgmestre, Laurence Smets (Wal1).

L’objectif sera entre autre de permettre aux personnes fragilisées, aux seniors, de pouvoir rester le plus longtemps possible à leur domicile. "Mais cela a un coût, tout comme l’indexation de 2 % du personnel , confie le président du CPAS , Raymond Flahaut (Wal1). Quant à l’assistante sociale, son apport sera nécessaire pour remplir les dossiers, simples ou plus complexes."

Apparemment pas de quoi rassurer l’opposition Avenir.com. "Une dotation forte ? C’est un euphémisme ! Elle est plutôt effrayante , a lancé Christian Reuliaux. Or, nous ne sommes là qu’au début d’un nouveau chemin; 50 % d’augmentation en trois ans Et je n’ai pas l’impression que cela va cesser."

Très disert sur le sujet, l’élu a pointé le déficit engendré par le service de distribution des repas. Sans parler de la maison achetée à Perbais dont le coût, travaux compris, inquiète Christian Reuliaux : "Nous sommes sur une rampe de lancement pour aller directement dans les étoiles." Et l’intéressé d’en rajouter une couche : "Il y a des boulons à resserrer. Si ce n’est pas fait, nous allons tomber dans un gouffre abyssal."

Concernant le bâtiment en question, la secrétaire du CPAS, Agnès Namurois, s’est voulue rassurante en rappelant que le coût du remboursement de l’emprunt était plus ou moins identique au loyer que payait le CPAS avant de l’acquérir.

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