Un coup de propresur les parkings pour vélos

Les sympathisants du GRACQ, rassemblant les usagers du vélo au quotidien, ont retroussé leur manche samedi après-midi à la gare de Tubize.

S. E.

Publié le 22-04-2013 à 08h37

Les sympathisants du GRACQ, rassemblant les usagers du vélo au quotidien, ont retroussé leur manche samedi après-midi à la gare de Tubize. Certains avaient même enfilé une tenue de soubrette. Le groupe voulait de la sorte nettoyer l’un des abris pour vélos situés juste à côté des quais. Une action qui se voulait avant tout symbolique et qui a été initiée par le groupe local du GRACQ de Tubize.

Les cyclistes, dont certains se rendent en train au travail; voulaient attirer l’attention sur les infrastructures existantes pour laisser son vélo en sécurité durant la journée. Le GRACQ relève par exemple, qu’outre les abris extérieurs, il existe bien un local sécurisé fermé à clef dans la gare de Tubize. Mais cet abri ne peut accueillir que 6-7 vélos. "En laissant nos vélos sur l’un des parkings extérieurs, nous pouvons être victimes de vols ou vandalisme, confiait samedi Marie Deprez, coordinatrice du GRACQ de Tubize. Cette problématique concerne la SNCB mais pas uniquement. Nous voulons aussi interpeller les autorités locales. Car une commune peut faire jouer son influence ou l’on pourrait même imaginer que la commune décide d’installer un espace pour vélos sur un terrain lui appartenant."

Samedi le GRACQ de Tubize a aussi reçu la visite de voisins de Rebecq où un groupe local du GRACQ existe également. Ces cyclistes rebecquois, qui ont aussi naturellement enfourché leur vélo pour se rendre à Tubize, partagent les mêmes préoccupations sur l’accueil à la gare où beaucoup prennent aussi le train.

"Une solution pour ne pas devoir laisser son vélo à la gare durant la journée est d’utiliser un modèle pliant, notait Claudine Lienard, responsable du GRACQ de Rebecq. Mais un bon modèle pèse 11kg. Et il faut transporter cela dans le train en plus de ses affaires pour aller au boulot."

Les emplacements pour vélos ne sont pas les seules préoccupations du GRACQ. Les cyclistes regrettent aussi l’absence de SUL (sens unique limité) et de pistes cyclables.