Remise en ordre de bataille
Ces dernières semaines, les acteurs qui s’occupent du champ de bataille ont vécu une période de tourmente avec la volonté affichée par les Français de Culturespaces d’abandonner l’exploitation du site, quelques querelles de personnes exacerbées et de petites polémiques politiques.
Publié le 23-04-2013 à 04h30
Ces dernières semaines, les acteurs qui s’occupent du champ de bataille ont vécu une période de tourmente avec la volonté affichée par les Français de Culturespaces d’abandonner l’exploitation du site, quelques querelles de personnes exacerbées et de petites polémiques politiques.
Des guéguerres qui faisaient plutôt désordre à deux ans d’un événement d’envergure internationale. Est-ce arrangé ? En tout cas, il y a une volonté certaine de remettre de l’ordre et de ramener une sérénité permettant de faire avancer les gros dossiers.
L’arrivée de Serge Kubla et de Vincent Scourneau à la tête de l’ASBL participe de cette volonté, même si le caractère unilatéral de la décision a cabré le PS. "Nous étions tous les deux inquiets devant l’impréparation d’un événement aussi attendu, et donc nous avons pris nos responsabilités" , tranche Serge Kubla en prenant le soin de préciser que le nouveau conseil d’administration comprend des représentants d’autres partis.
Ainsi, la députée provinciale socialiste en charge du Tourisme, Isabelle Kibassa-Maliba et l’Ecolo waterlootoise Lise Jamar sont vice-présidentes, tandis que le secrétariat est assumé par le Brainois Olivier Vanham (CDH).
Pour éviter les cafouillages et les renvois de responsabilité, Vincent Scourneau précise aussi que les rôles de l’Intercommunale et de l’ASBL "Bataille de Waterloo 1815" ont été clarifiés.
En ce qui concerne Culturespaces, les Français ont accepté de rester au moins jusqu’au mois de septembre, alors qu’il était question d’un départ en mars. Ce qui laissera le temps à tout le monde pour discuter et prendre les décisions posément, notamment sur base des comptes 2012. "C’est un partenariat que nous espérons consolider" , confirme Vincent Scourneau.