Récollets : pas de précipitation, dit le CDH
C’ était une des premières annonces de la nouvelle législature : en février dernier, le bourgmestre Pierre Huart et le nouvel échevin du patrimoine, Hubert Bertrand, avaient fait part de leur intention de vendre le bâtiment des Récollets.
Publié le 24-04-2013 à 04h30
Nivelles
C’
était une des premières annonces de la nouvelle législature : en février dernier, le bourgmestre Pierre Huart et le nouvel échevin du patrimoine, Hubert Bertrand, avaient fait part de leur intention de vendre le bâtiment des Récollets.
Plusieurs années après l’achat (pour 1,4 million d’euros), aucune affectation n’avait été trouvée pour cet immeuble dont l’état nécessite de gros travaux de rénovation.
La priorité de la législature qui s’ouvre étant la construction d’une salle de sport et le réaménagement du parc de la Dodaine, mieux valait confier cet élément du patrimoine aclot au privé
Mais ce dimanche, l’ancien échevin CDH Etienne Laurent a publié sur les réseaux sociaux une demande au collège, pour qu’il n’aille pas trop vite en besogne.
Conseiller communal de la majorité, il a précisé qu’une "étude sérieuse sur les besoins de la ville" devait être réalisée avant de prendre une décision définitive.
"Ce doit être une position personnelle, ça ne change rien", réagit le bourgmestre Pierre Huart alors que sur Facebook, Etienne Laurent est soutenu par Charles Gourdin, un autre ancien échevin humaniste.
"Tout à fait d’accord, j’ai l’impression qu’on privilégie les effets d’annonce plutôt que la réflexion, écrit-il. Il ne faut pas vendre les Récollets dans l’urgence."
Etienne Laurent, contacté, précise qu’il n’est pas forcément opposé à la vente, décision qui doit être prise par le conseil communal.
Mais il regrette une communication trop précipitée du collège alors que la déclaration de politique générale prévoit une réflexion préalable.
Au chapitre Patrimoine, le texte prévoit de définir en priorité et rapidement une orientation pour le patrimoine communal (Récollets, hôtel de ville, musée, etc.) et les bâtiments publics.
Pour le CDH aclot, un bureau d’études pourrait utilement faire le point sur les besoins en espace pour l’administration, le musée communal et le tourisme, et les mettre en regard des possibilités existantes.
Ensuite, une décision de vendre (ou non) pourra être soumise au conseil.