Un pas en avantpour le Val de Croix
Aujourd’hui, le projet, qui porte sur 8,5 hectares, est acceptable d’un point de vue urbanistique. Il représente moins de 10 % des 90 hectares de zone d’extension d’habitat qui existent à Court-Saint-Etienne. Après 12 ans de procédure, il est temps que l’on prenne nos responsabilités. Si on ne délivre pas le permis, le promoteur peut aller en recours et il y a un risque que la Région wallonne impose une densité plus élevée. Henricot II est sur les rails, on attend les dépôts de permis ces prochains mois. La coordination est donc bonne", a fait remarquer le maïeur de Court-Saint-Étienne, Michael Goblet d’Alviella.
Publié le 11-05-2013 à 04h30
Court-saint-etienne Aujourd’hui, le projet, qui porte sur 8,5 hectares, est acceptable d’un point de vue urbanistique. Il représente moins de 10 % des 90 hectares de zone d’extension d’habitat qui existent à Court-Saint-Etienne. Après 12 ans de procédure, il est temps que l’on prenne nos responsabilités. Si on ne délivre pas le permis, le promoteur peut aller en recours et il y a un risque que la Région wallonne impose une densité plus élevée. Henricot II est sur les rails, on attend les dépôts de permis ces prochains mois. La coordination est donc bonne", a fait remarquer le maïeur de Court-Saint-Étienne, Michael Goblet d’Alviella.
Ceci au moment, pour le conseil communal, d’approuver l’ouverture de voirie qui reliera le rond-point du crématorium jusqu’à la rue de Suzeril, pour desservir le futur lotissement Val de Croix qui devrait compter 89 maisons et 84 appartements (173 logements contre 220 précédemment) en face du cimetière.
La voirie qui ne sera pas destinée à accueillir du trafic de transit est un préalable à la création du futur lotissement dont le projet actuel répond aux préoccupations avancées durant l’enquête publique. C’est en tout cas le point de vue de la majorité.
Pour préserver le paysage, le collège a négocié la non-construction du vallon (2,8 hectares), la densité a été réduite à 15 logements par hectare.
Enfin, en matière de gestion des eaux, le bassin d’orage (enterré) est passé de 800 à 1 133 m3, des citernes de 10 000 litres ont été imposées pour les constructions, ainsi que des fossés drainants et des dalles gazon.
Enfin, si le projet comptera un espace de coaccueil de 150 m2 pour la petite enfance, le promoteur a finalement renoncé à la maison de repos, estimant que le site ne se prêtait pas à ce projet.
En même temps que l’ouverture de la voirie, le conseil a approuvé (majorité contre opposition) du même coup la création d’une piste cyclable le long du futur lotissement à la rue Defalque.
Pas de quoi convaincre Ecolo, qui a voté non. "Nous voterons contre ce projet qui ressort six mois après les élections, ce n’est pas un hasard", a indiqué Michel Tricot, "et contre une voirie qui descendra jusqu’à la rue de Suzeril alors que le projet ne couvre que la zone proche du nouveau rond-point. On nous dit aujourd’hui qu’il faut que la voirie descende malgré tout jusqu’à la rue de Suzeril pour permettre d’atteindre le futur bassin d’orage du projet. Tout le monde sait que cette voirie est surtout indispensable pour un autre projet immobilier, le long de la rue de Suzeril, cette fois."