Place au dialogue pour le Péry

Si le dossier des logements au Péry n’est peut-être pas définitivement clos, l’issue semble favorable aux riverains. D’autant plus que, changement de majorité oblige, les perspectives de voir débarquer 25 logements publics construits par l’immobilière publique du centre et de l’est du Brabant wallon (IPB) s’éloignent.

Saul

Grez-Doiceau Si le dossier des logements au Péry n’est peut-être pas définitivement clos, l’issue semble favorable aux riverains. D’autant plus que, changement de majorité oblige, les perspectives de voir débarquer 25 logements publics construits par l’immobilière publique du centre et de l’est du Brabant wallon (IPB) s’éloignent.

Car la suspension, par le Conseil d’État, de l’exécution du permis d’urbanisme délivré le 21 mai 2012 par le fonctionnaire-délégué de la Région wallonne à l’IPB, constitue une réelle victoire pour les riverains du site.

Pour rappel, le collège (de l’ancienne majorité) et le fonctionnaire-délégué ont successivement marqué leur accord malgré les griefs des riverains.

Jean van Zeebroeck, l’un d’eux avait de suite annoncé la couleur : "On ira au Conseil d’Etat. Ce n’est pas un jeu ou une vindicte sans raison profonde et justifiée. Beaucoup ressentent cette agression comme une trahison : celle de mandataires qui œuvrent contre l’intérêt de leurs administrés", s’était-il exprimé.

Une ancienne majorité qui se défendait : "Le projet est implanté au cœur du village. De manière à préserver l’aspect de la rue Leblicq et de la quiétude des riverains proches, les futurs jardins d’agrément, les prairies fleuries et les vergers aménagés au pourtour des constructions garantiront une ceinture verte au site. La commune permet ainsi l’affectation au logement de cette zone rouge bâtissable avec bien plus de modération qu’aurait pu le faire un promoteur immobilier."

Le fait que le fonctionnaire-délégué avait statué hors délai et était donc devenu incompétent pour se prononcer a été retenu. "Place à présent au dialogue ", indique la bourgmestre Sybille de Coster-Bauchau qui voit ici un argument de poids pour continuer à soutenir les riverains et de négocier avec l’IPB pour trouver un autre lieu adéquat "car nous avons la volonté de voir se créer du logement public dans l’entité !"

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