Un potentiel de plus de 1500 emplois
Le conseil communal s’est prononcé à l’unanimité sur le périmètre de reconnaissance et d’expropriation à mettre en place pour concrétiser le parc d’activités économiques de Saintes II. Le directeur de l’IBW, Baudouin Le Hardÿ de Beaulieu, est venu présenter le projet et l’état du dossier.
Publié le 17-05-2013 à 04h30
Tubize Le conseil communal s’est prononcé à l’unanimité sur le périmètre de reconnaissance et d’expropriation à mettre en place pour concrétiser le parc d’activités économiques de Saintes II. Le directeur de l’IBW, Baudouin Le Hardÿ de Beaulieu, est venu présenter le projet et l’état du dossier.
Pour lui, il s’agit sans doute du dernier grand zoning qui sera créé en Brabant wallon : 65 hectares d’un seul tenant (entre la ligne TGV et l’autoroute A 8, au sud du parc actuel), c’est exceptionnel. Les nouvelles impositions actuelles rendront de telles opérations plus que difficiles à l’avenir dans la Jeune Province.
Bonne nouvelle, la modification du plan de secteur est acquise : ceux qui avaient introduit un recours au Conseil d’État contre cette décision ont été déboutés. Malheureusement, une demande au niveau urbanistique a été refusée début 2012 par le ministre Henry. Mais comme il s’agissait d’une procédure supprimée depuis, l’IBW a choisi d’avancer, via une procédure de reconnaissance de zone. "C’est une procédure non pas urbanistique mais économique, qui a pour but d’obtenir des subsides", a indiqué le directeur de l’IBW. "Elle est en cours et la prochaine étape sera la demande de permis pour la construction des infrastructures. On compte le faire dans les semaines qui viennent, vu l’urgence."
C’est que pour garder les subsides promis par la Région (10 millions d’euros), il faut en théorie que tout soit terminé pour septembre 2014. En pratique, c’est impossible. Mais l’IBW espère obtenir une prolongation des délais.
Elle veut aussi que soient levées au plus vite les incertitudes sur la propriété des parcelles, suite au remembrement datant de la construction du TGV ! L’enjeu est important : le potentiel de la zone est fixé à plus de 1 500 emplois puisque les critères de sélection de l’IBW imposent 25 emplois à l’hectare.
