Prêts pour une nouvelle vie

Ce n’est pas neuf : le centre culturel d’Orp-Jauche, qui n’était pas reconnu par la Communauté française, a récemment disparu. Un événement arrivé sans surprise vu le retrait de la commune.

Geoffroy Herens

Orp-Jauche Ce n’est pas neuf : le centre culturel d’Orp-Jauche, qui n’était pas reconnu par la Communauté française, a récemment disparu. Un événement arrivé sans surprise vu le retrait de la commune.

Mais le CCOJ n’est pas mort : il vient de renaître le 28 mars en gardant ses initiales mais en leur donnant une nouvelle signification : Culture citoyenne à Orp-Jauche. "Ce ne sont pas de vains mots et nous souhaitons qu’ils sonnent juste et longtemps , précise d’emblée Françoise Laporte, présidente de la nouvelle structure. Le CCOJ restera une association d’associations, d’artistes et de citoyens. Nous serons toujours pluralistes et ouverts à toutes les tendances philosophiques et politiques. Enfin, l’objectif sera de programmer des activités diverses initiées par la base."

Car la volonté est bien de fédérer tous les groupes qui le désireront. La balade aux flambeaux du 21 septembre en sera déjà un premier exemple. Plus que d’un fil rouge saisonnier, le CCOJ s’est fixé une thématique d’action : le vivre ensemble.

"L’idée est de pouvoir créer du lien social entre les habitants de l’entité et de l’est du Brabant wallon car il ne faut pas rester confiné à Orp-Jauche, explique Serge Morciaux, le trésorier du CCOJ. La culture est en effet un moyen de permettre la rencontre des gens. C’est d’autant plus important dans une région en mutation où le risque de repli sur soi est présent."

Pour y arriver, l’ASBL ne comptera (dans un premier temps, du moins) sur aucun subside public. Les réserves constituées ces deux dernières années seront réinvesties et compenseront ce que le bénévolat des membres ne pourra financer. "Mais il y aura certainement de généreux donateurs" , prédit ou espère Violeta Deltell, la vice-présidente.

Et Françoise Laporte de compléter : "C’est un plaisir de ne dépendre d’aucun organisme, ça donne une certaine liberté, une bouffée d’oxygène. Même si la liberté a un prix, c’est très chouette de se prendre en main."

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