Une erreurà 180 000 €
Complexe dossier que celui qui préoccupe les élus gréziens. En effet, un litige est né à la suite de travaux réalisés par la société Belgacom, allée du Bois de Bercuit en 2009. Ce n’est par contre que maintenant que le dossier refait surface même si, à l’époque, des discussions avaient déjà été entamées entre les différentes parties.
Publié le 18-05-2013 à 04h30
Grez-Doiceau Complexe dossier que celui qui préoccupe les élus gréziens. En effet, un litige est né à la suite de travaux réalisés par la société Belgacom, allée du Bois de Bercuit en 2009. Ce n’est par contre que maintenant que le dossier refait surface même si, à l’époque, des discussions avaient déjà été entamées entre les différentes parties.
En fait, la pose de fibre optique par Belgacom, le long de la voirie, s’est réalisée sur un bien privé. Visiblement, tant Belgacom que la commune seraient de bonne foi, pensant être sur un bien public. C’était sans compter sur le propriétaire, qui s’est rappelé aux bons souvenirs des deux précités une fois les travaux terminés.
Alain Clabots, bourgmestre au moment des faits, estime qu’il faut exproprier purement et simplement le propriétaire sur le terrain concerné, soit 1,6 km de long et 1 m de large.
Il avait d’ailleurs entamé les démarches avec l’ancienne majorité et suggère que le nouveau collège aille dans ce sens. "On atteindrait un montant de 4 €/m², une solution sage pour acquérir par voie d’expropriation publique cette parcelle et régler la situation."
De son côté, la bourgmestre, Sybille de Coster-Bauchau, ne voit pas les choses de la même façon. "Nous avons consulté un avis juridique qui nous suggère de ne pas recourir à l’expropriation, ni accepter la transaction proposée par le propriétaire, qui réclame pas moins de 180 000 € ! Il n’est pas normal de faire payer aux contribuables gréziens une erreur qui n’est pas imputable à la commune !"
Chez Belgacom, on se retranche derrière une autorisation délivrée par la commune, en 2009, quand Alain Clabots, bourgmestre à l’époque, a signé une autorisation de travaux, alors que, selon Belgacom, il disposait des plans précisant la localisation exacte du chantier. "Nous avons donc réalisé ceux-ci de bonne foi et sommes persuadés que tant la commune que nous ne savions que cette parcelle n’était pas publique" , précise le porte-parole, Haroun Fenaux.
Quoi qu’il en soit, le litige est bien réel même si, du côté de Belgacom, on indique que le dossier n’a plus été abordé depuis bien longtemps. Vu l’évolution de la situation, cela ne saurait tarder.