Bruille-Saint-Amand rend hommage
Le cortège s’est arrêté au pied du Monument français, au pied du Monument aux morts des guerres 14-18 et 40-45 (place communale) mais aussi devant le Monument aux victimes civiles du Nazisme, dans le parc de Wisterzée, où les enfants ont entonné le chant des Patriotes.
Publié le 21-05-2013 à 08h14
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Nous sommes présents durant une journée, afin de rendre hommage aux 43 soldats français tombés à Court-Saint-Etienne, lors des combats de mai 40, explique l’une des institutrices française de Bruille-Saint-Amand dont une délégation composée d’enfants a participé, vendredi, à la cérémonie du souvenir franco-belge organisée à Court-Saint-Etienne. C’est la première fois que nous venons, dans le cadre d’un échange : dans quinze jours, une délégation de jeunes belges de Court-Saint-Etienne, participeront aux commémorations prévues à Bruille-Saint-Amand." Une journée qui a réuni de nombreux enfants de cinquième et sixième primaires de Sart et de Wisterzée, deux jeunes représentants du collège Saint-Etienne, en plus des autorités communales, d’associations patriotiques, du Comité du Souvenir franco-belge, du Commandement militaire de la province du Brabant wallon et de la musique militaire de la Marine.
Un cortège qui s’est arrêté au pied du Monument français, au pied du Monument aux morts des guerres 14-18 et 40-45 (place communale) mais aussi devant le Monument aux victimes civiles du Nazisme, dans le parc de Wisterzée, où les enfants ont entonné le chant des Patriotes. Avant cela, à l’arbre de la Justice, les élèves ont lu des textes en français et en anglais préparés en classe et ont entonné la Brabançonne et la Marseillaise. Ce qui a particulièrement touché le consul général de France à Bruxelles, Sylvain Berger. "J’espère que cette journée restera dans vos mémoires", a lancé pour sa part le bourgmestre stéphanois Michael Goblet d’Alviella au terme de la cérémonie qui a débuté par l’inauguration d’une plaque "territoire de la mémoire" apposée à l’entrée de la maison communale.
La preuve que Court accorde une importante toute particulière au devoir de mémoire "qui n’est ni une revanche, ni une vengeance, mais qui vise à comprendre ce qui s’est passé, afin que ça ne se reproduise plus", a tenu à rappeler le comité du Souvenir franco-belge, rappelant que les enseignants sont des relais indispensable dans ce travail de vigilance citoyenne à mener avec les plus jeunes.