Un premier conducteur "positif" après une heure de contrôle

Des contrôles comme cela, il devrait y en avoir plus souvent. Même si aujourd’hui, grâce aux GSM, de nombreux automobilistes qui ont des choses à se reprocher arrivent à passer entre les mailles du filet", indique Bernard qui a été contrôlé, samedi soir à Rosières, alors qu’il revenait de la pêche.

Un premier conducteur "positif" après une heure de contrôle
©D.R.

Des contrôles comme cela, il devrait y en avoir plus souvent. Même si aujourd’hui, grâce aux GSM, de nombreux automobilistes qui ont des choses à se reprocher arrivent à passer entre les mailles du filet", indique Bernard qui a été contrôlé, samedi soir à Rosières, alors qu’il revenait de la pêche.

Pas de souci à se faire pour cet habitant de Wavre, il a récupéré ses papiers et a pu reprendre la route, après que l’éthylotest eut affiché le "S" de Safe. Mais au même moment, la police de la Mazerine emmenait dans le combi le conducteur d’une camionnette, premier "P" de la soirée, après une heure de contrôle.

La police de la Mazerine (21 effectifs) mais aussi des aspirants agents et inspecteurs de police (20 élèves en plus de deux formateurs) étaient en effet mobilisés, dans la soirée et la nuit de samedi à dimanche, de 18 à 2 h à Rixensart.

Si l’important dispositif de contrôle a débuté à la sortie de la E411 près de l’Eglise de Rosières, les forces de police se sont ensuite déplacées à la rue de Rosières, près de la gare de Genval.

Un contrôle destiné à vérifier les documents de bord, assurances, les véhicules (feux, immatriculation), mais aussi la conduite sous influence, qu’il s’agisse d’alcool ou de drogue, et ce, dans le cadre de la lutte contre les accidents du week-end qui touchent principalement les jeunes. "Même si les chiffres sont bons dans la zone", précise le coordinateur de l’opération, l’inspecteur principal Thierry Charlier.

Objectif supplémentaire de l’opération : servir d’exercice grandeur nature aux aspirants agents et inspecteurs de l’école de police de Bruxelles qui peuvent rejoindre l’une ou l’autre opération si elle entre dans leur cursus, pour autant qu’une zone de police en fasse la demande.

"C’est la première fois que je participe à un barrage, confirme une jeune élève de l’école de police. Mais il faut dire que nous sommes au tout début de notre formation, nous avons commencé le 1er mars."

De quoi mettre en pratique les apprentissages théoriques, mais aussi être mis en situation. "Les fouilles de véhicules, on ne les a pas encore vues" poursuit la jeune femme, pendant que des ceintures non bouclées, des reproductions de plaques trop petites, des passagers trop nombreux sur le siège arrière, des plaques de garage de voitures de sport et autres vignettes de véhicule utilitaires continuaient à susciter l’intérêt des policiers, sur le parking.

Laurence Dumonceau

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