21 % de policiersà la retraite

Endéans les quatre prochaines années, ce ne sont ni plus ni moins que 12 policiers du cadre opérationnel qui sont admissibles à la retraite dont quatre officiers. On compte parmi ces derniers le chef de Corps en personne qui prendra une pension méritée fin 2014 Or, il suffit d’assister aux débats des conseils communaux pour se rendre compte des réticences lorsqu’il faut délier les cordons de la bourse pour la police, qui coûte, il est vrai, chaque année, de plus en plus cher.

Mais la sécurité a-t-elle un prix ? Les exigences des élus peuvent-elles être assumées sans le personnel sur le terrain ? La question sera forcément débattue car l’officialisation de cette donnée sera publiée dans le plan zonal de sécurité qui sortira très prochainement. "Un plan de recrutement devra très vite se mettre en place", confirme Christian Pévenage qui ne cache pas les difficultés d’attirer de jeunes policiers dans une zone qui ne ressemble bien évidemment pas à la capitale où l’action est présente à chaque instant.

Et si on évoque des départs, pour admission à la pension, on peut en déduire qu’il s’agit de personnes qui occupent des fonctions davantage liées à l’accueil, aux plaintes ou au service de proximité, soit des fonctions qu’il faudra remplacer. La piste interne risque de devoir être à privilégier pour ces missions, de sorte à dégager des fonctions "d’interventions" plus à même de susciter les candidatures.

Néanmoins, avec un outil tel que le nouveau commissariat, la zone de police des Ardennes brabançonnes espère avoir des arguments pour convaincre les candidats.