Les élèves de l’ARJ sur le chemin de l’emploi

On n’est jamais mieux servi que par soi-même. A l’athénée royal de Jodoigne, on connaît l’adage et on aime le mettre en pratique. Ainsi, lorsqu’il s’agit de remplacer les châssis du château des Cailloux, ce sont les 5e et 6e de l’option menuiserie qui s’y collent.

Geoffroy Herens

JODOIGNE On n’est jamais mieux servi que par soi-même. A l’athénée royal de Jodoigne, on connaît l’adage et on aime le mettre en pratique. Ainsi, lorsqu’il s’agit de remplacer les châssis du château des Cailloux, ce sont les 5e et 6e de l’option menuiserie qui s’y collent.

Et avec plaisir. Cela fait en effet partie de leur apprentissage (lire par ailleurs). Des études riches d’un paradoxe : autant elles sont garantes d’un emploi à leur terme, autant le nombre de jeunes qui s’y plongent est restreint. A l’ARJ, par exemple, seuls 175 adolescents environ ont fait le choix du technique ou du professionnel sur les 700 que compte le secondaire.

"Ça plafonne depuis quelque temps", constate le préfet des études, Jean Pirsoul. "Il faudrait que les parents ne considèrent plus ces deux voies comme dévalorisantes." Ce qu’elles ne sont justement pas. "La bonne orientation scolaire est celle qui conduit à une profession", estime le préfet. "Pas plus qu’il n’y a de sots métiers, il n’y a de filières dévalorisantes.

Ici, grâce à la qualité des professeurs, les élèves sont bien armés pour entrer dans le monde du travail. Ils sont assurés d’un emploi bien rémunéré." Il est en effet habituel qu’au sortir de rhéto, ces jeunes adultes sachent déjà où ils travailleront. Un fameux avantage dans une période comme celle d’aujourd’hui.

Et ce ne sont pas Kévin, Samir, Ignace, Julien et Nicolas qui diront le contraire. Eux qui, hier, ont prouvé leur savoir-faire en plaçant eux-mêmes la double porte qu’ils avaient réalisée ces dernières semaines.

Tout profit pour l’athénée : il ne doit pas payer des professionnels et, en même temps, il offre un exercice grandeur nature à ses élèves. "Redorer le blason de l’enseignement technique et professionnel, voilà une de nos priorités", conclut Jean Pirsoul.

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