Nivelles: la tarte al djote en mode Ikea, ça déménage

Les confrères ont fait swinguer la djote en bleu et jaune, mardi soir au Waux-Hall.

V. F.
Nivelles: la tarte al djote en mode Ikea, ça déménage

La cérémonie de remise des labels de qualité de la tarte al djote est un moment attendu de tous les Nivellois, non seulement parce qu’on y apprend chaque année qui sont les meilleurs fabricants de Nivelles - et donc du monde ! - mais aussi parce que l’humour corrosif des confrères est à la cité des Aclots ce que le beurre est à la djote.

Et, cette année encore, les spectateurs qui se sont pressés mardi soir au Waux-Hall n’ont pas été déçus. Actualité oblige, les auteurs du sketch qui brocarde les petits travers des personnalités locales ont mis Nivelles à l’heure suédoise.

En imaginant, petit clin d’œil à Abba, un concours Eurovision mettant aux prises cinq groupes locaux plutôt folkloriques. Difficile pour le public de faire un choix. Les Vî Kings, tout droit sortis de Nos Tayons, chantaient un air prometteur… au sens propre. "Voulez-vous, ah ah, une Grand-Place avec des places, un PS qui fait risette, une Colette avec des couettes…"

Refrain : "Pas de souci, c’est promis !" Et on enchaîne : "Un Binon en caleçon, un Ikéa au shopping ? Mais oui, pas de souci, c’est promis."

Un enthousiasme qu’on ne retrouvait guère chez les deuxièmes candidats, des représentants de Nivelles Commerces ayant opté pour un rythme moins enjoué. Allez, on vous le chante quand même : "Que Nivelles est belle, avec tous ses commerces; chaque jour, il y en a plein qui disparaissent; tout est dans le coma, même le cinéma"… Après cela, il fallait bien le volontarisme du maïeur "himself" pour remonter le moral des troupes.

Troisième artiste, Petit Pierre était en confiance : "La De Bue n’est plus dans mes pieds, y a plus d’adversaire; la mère Van Pée rentre au musée; le P’tit Lauwers, lui, rentre à pied !"

Van Pee au musée ? Pas tout à fait : la mère Van Pee (de nonne) et sa novice Ikéa ont tenté leur chance en quatrième position. Au rythme de "quelle panique, nique, nique", on a ainsi appris que s’occuper de la culture, ce n’était pas si dur. Il suffit d’avoir la foi, le reste, c’est du cinéma ! D’ailleurs, la sœur ne comprend pas vraiment de quoi se plaignent les gens : Nivelles est un paradis, c’est Saint-Pierre qui l’a dit !

Finalement, c’est le cinquième groupe qui a l’a emporté, avec un hymne endiablé à l’amour de la tarte al djote. Logique : en chanson comme lorsqu’elle sort du four, tout le monde en redemande !

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