Un bilan jugé positif à Nivelles

Il s’agissait de convenir d’une procédure pour rechercher plus efficacement les personnes âgées fugueuses, lorsqu’elles disparaissent de leur institution.

Il s’agissait aussi, pour les homes, de tenir à jour une sorte de fiche personnelle pour les personnes à risques, avec de précieuses informations permettant par exemple de les décrire, de disposer des coordonnées de leurs proches et de connaître certaines de leurs habitudes.

Au dernier conseil de la zone de police, à Genappe, Benoît Giroul a demandé au chef de corps, le commissaire divisionnaire Pascal Neyman, si un premier bilan de l’expérience pouvait être tiré. Un bilan d’autant plus intéressant que si Nivelles et Genappe ont été précurseurs, pratiquement toutes les zones de police du Brabant wallon ont établi aujourd’hui de telles conventions. L’une d’elles a d’ailleurs été signée il y a quelques semaines dans la zone Ouest Brabant wallon.

Pour le chef de zone , l’évaluation est clairement positive. D’abord parce qu’au fil des contacts, les policiers et les responsables de maison de retraite ont appris à se connaître, et ont compris leur manière respective de fonctionner. Ce n’était pas forcément le cas avant. Et on observait notamment que les homes mettaient beaucoup de temps avant de signaler une disparition. Les discussions entre les deux acteurs ont permis d’adopter de meilleurs réflexes. L’autre point positif, c’est que depuis la signature de ce protocole, les trois disparitions de personnes âgées qui ont eu lieu dans la zone ont eu une issue positive.

Le CPAS de Genappe, intéressé par l’expérience, a demandé à la zone de police d’adapter la méthode pour qu’elle puisse être appliquée aux personnes âgées isolées qui ne sont pas dans un home mais dépendent de certains de ses services.