Braine-l’Alleud: 2 écrivains publics tiendront une permanence à l’EPN

Un nouveau service, proposé à partir du 19 mars à Braine-l’Alleud, permettra de régler ce souci. En effet, deux fois par mois dans un premier temps, deux écrivains publics tiendront une permanence à l’Espace public numérique (EPN).

Fifi Vincent
Braine-l’Alleud: 2 écrivains publics tiendront une permanence à l’EPN

Qui n’a jamais ressenti, devant une feuille blanche, une pointe d’angoisse au moment d’entamer la rédaction d’une lettre. C’est qu’à l’heure du téléphone, du GSM et de Skype, la vie reste émaillée de courriers à envoyer.

Souvent très importants, notamment lorsqu’il s’agit de se mettre en ordre vis-à-vis de l’administration, de solliciter un rendez-vous chez un employeur, d’écrire pour obtenir une prime…

Et cette petite angoisse commune à tous les citoyens devient, chez certains, une incapacité totale. Il ne faut pas oublier qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles, le nombre de personnes ne sachant pas lire ou écrire est estimé à 10 % de la population.

Et puis, il y a ceux qui se débrouillent mais pas suffisamment pour être à l’aise. C’est que par écrit, un mot utilisé pour un autre, une virgule mal placée parfois, peut tout à fait changer le sens d’une phrase. Et entraîner de fâcheuses incompréhensions…

Répondre à toutes les demandes

Un nouveau service, proposé à partir du 19 mars à Braine-l’Alleud, permettra de régler ce souci. En effet, deux fois par mois dans un premier temps, deux écrivains publics tiendront une permanence à l’Espace public numérique (EPN), à l’entrée de la galerie du Môle. Ce sera le jeudi, de 10h à 12h.

La commune y réfléchissait, les citoyens l’ont fait : ce sont deux Brainois retraités qui, après avoir suivi une formation pour devenir écrivains publics, ont proposé au collège de rendre ce service à la population.

Le bourgmestre Vincent Scourneau n’a pas laissé passer l’occasion. Et pas seulement parce que les deux écrivains publics sont des bénévoles : cette activité, qui se développe de plus en plus dans les grandes villes, a une véritable utilité.

De la lettre à un proche au formulaire administratif compliqué, les écrivains publics sont formés pour répondre à toutes les demandes. Mais aussi à écouter ceux qui les sollicitent. "On n’écrit pas à la place des gens : on tient la plume mais on écrit avec eux", précise Jacques Boelpaep, un des deux bénévoles.

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