Ciel bleu sur le champ Sainte-Anne à Wavre
Une solution a été trouvée dans le cadre de l’aménagement du site.
Publié le 13-03-2015 à 16h42 - Mis à jour le 14-03-2015 à 08h49
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Nous l’avions annoncé la semaine dernière, les premiers coups de pelle d’un projet immobilier de 50 appartements, porté par le groupe Matexi, allaient être donnés le long de la chaussée de Bruxelles, en face du golf du château de la Bawette. Et de fait, les travaux ont débuté lundi et devraient s’achever pour le début de l’année 2017.
Il s’agit en réalité de la première étape du projet d’aménagement du champ Sainte-Anne, à l’est de la chaussée de Bruxelles. Un vaste projet qui prévoit la construction de 600 logements sur un site de 36 hectares. Le projet porterait essentiellement sur des maisons 2 et 3 façades même si certaines villas quatre façades pourraient être construites sur le site, en face de la rue Henri Lepage.
Un dossier dans lequel Matexi, propriétaire du terrain depuis de nombreuses années, s’est englué peu à peu. Au point de subir plusieurs désillusions. Notamment lorsque, sur recours des riverains, le Conseil d’Etat annulait, en février 2012, le permis octroyé en février 2010.
Aujourd’hui, un accord est intervenu envers le comité de riverains et Matexi pour l’urbanisation du site en trois phases successives dont la dernière pourrait se terminer vers 2035. "Je suis heureux de voir que l’on va à nouveau de l’avant dans le développement de ce site, se réjouit Eric Schartz, business unit manager de Matexi Brabant wallon. Le bien-être des riverains est l’une de nos préoccupations premières. Nous développons des quartiers en harmonie avec les communes et favorisant le vivre-ensemble. C’est pour cette raison que nous avions engagé, en juin 2014, des discussions avec les riverains, et nous sommes ravis d’avoir trouvé un terrain d’entente, qui profitera à Wavre et ses habitants."
De leur côté, les riverains se disent aussi soulagés. "Face à la détermination des riverains, Matexi a repris en juin 2014 des négociations abandonnées deux ans plus tôt sur un échec, explique Denis Brusselmans, l’avocat des riverains. L’état d’esprit n’était manifestement plus le même. Les riverains se sont convaincus petit à petit de la volonté réelle de Matexi de prendre leurs griefs en considération."
Aujourd’hui, la hache de guerre semble donc avoir été enterrée. Définitivement ? Pas sûr. "Les riverains seront particulièrement attentifs au respect scrupuleux par Matexi des engagements auxquels il a souscrit. Les riverains ont décidé de parier sur la confiance… Mais gardent les yeux ouverts !"
Cet accord ne signifie pour autant pas que Matexi peut entamer les travaux : le promoteur doit encore déposer la demande de permis. Ce qui, selon le groupe immobilier, pourrait être fait au début de l’été. Le précieux sésame pourrait alors être accordé d’ici la fin de l’année.