Privé de permis jusqu'en... 2111, il est à nouveau condamné !

Il y a quelques jours, cet homme de 46 ans a une nouvelle fois comparu devant les tribunaux. Dont il est ressorti avec une peine de 350 heures de travaux d’intérêt général (TIG), relate La Dernière Heure. Une énième condamnation - dont plusieurs lui ont valu de faire de la prison ferme - dont l’origine remonte, comme toutes les autres, à un incroyable imbroglio datant de 2002.

À l’époque, François Ver Elst décide, pour faire quelques économies, d’alimenter son véhicule de mazout de chauffage. Une bien mauvaise décision dont il se mord encore les doigts. Car son permis lui a été retiré dans la foulée, pour une période de six mois. Il ne l’a jamais récupéré depuis.

Après la période de déchéance écoulée, François s’était pourtant rendu à la police d’Anderlecht, où on lui a signalé qu’on avait égaré son permis. Persuadé d’être dans son bon droit, François se remet alors à conduire sans le précieux document l’autorisant à conduire.

Le hic, c’est que sans celui-ci, les assurances refusent de le couvrir et la DIV de lui rendre ses plaques. À chaque contrôle de police, le couperet tombe : François est condamné pour défaut de permis, d’assurance, d’immatriculation et de contrôle technique.

Et aujourd’hui, c’est donc une nouvelle condamnation qui lui tombe dessus, pour avoir été pris au volant d’une voiture, en octobre 2014. "Je commence à en avoir sérieusement marre, explique le Brainois à La DH. Je suis chauffeur routier et je ne peux rouler à cause d’une erreur de l’administration. Résultat, je suis au chômage. Je n’ai tué personne, mais ça fait 13 ans qu’on m’interdit de conduire ! J’ai pris plus que perpette."

Bientôt radié du chômage, François Ver Elst risque d’être expulsé du logement où il vit avec sa compagne et son fils, faute d’avoir pu honorer ses loyers. "On m’a tout volé. Je vais me retrouver à la rue, comme un clochard. Je suis fatigué. Et il y a des chances que je termine en prison car je dois me faire opérer du genou et je ne pourrai prester mes heures de TIG. Je suis fatigué mais je vais continuer à me battre. Je ne suis pas le genre de mec à laisser tomber."