Un trou au milieu de la cour

Une catastrophe a été évitée de peu à l’école communale de Malèves

Jérôme Brys
Un trou au milieu de la cour

Lundi matin, les élèves de l’école communale de Malèves ont découvert leur cour de récréation avec un énorme trou en plein milieu. Un trou qui s’est formé, heureusement, pendant le week-end, sans quoi, on n’ose même pas imaginer la catastrophe que cela aurait été. "Il faut savoir qu’il s’agit d’une ancienne école de village", note Carl Cambron, le bourgmestre faisant fonction de la commune. "En plus, la cour avait été refaite il n’y a pas si longtemps que ça !"

Néanmoins, ce trou est apparu aussi soudainement et aurait très bien pu faire son apparition en pleine semaine, quand les enfants jouent dans la cour de récréation. C’est clair : on n’est pas passé loin de la catastrophe ! "En fait, le trou est apparu à l’endroit où se trouve une citerne d’eau de pluie qui date d’il y a de nombreuses années et qui n’est d’ailleurs plus utilisée. Pour le moment, c’est la cour des petits qui est impactée mais avec le temps qu’il fait pour le moment, heureusement, ils ne jouent généralement pas dehors."

Des travaux pour carnaval

Malgré tout, la commune ne pouvait laisser ce trou sans rien faire. Rapidement, un dispositif de sécurité a été installé et des travaux devraient débuter très prochainement. "Ces citernes sont un peu comme une cave en brique. Le Collège s’est réuni hier matin et nous avons décidé de tout maçonner. Dans un premier temps, nous avions pensé y mettre une citerne d’eau en béton mais l’accès était trop compliqué et trop coûteux. Du coup, les deux citernes vont être court-circuitées et remblayées durant les congés de carnaval et tout sera réglé", continue le bourgmestre ff de Perwez.

Un trou tout de même impressionnant puisqu’il est profond d’environ deux mètres. Les citernes qui ont provoqué ces affaissements ont été installées il y a plus de cinquante ans et la cause de cet incident doit certainement être à chercher dans les conditions climatiques de ces derniers jours avec le gel mais surtout, le dégel qui s’en est suivi.

Au final, plus de peur que de mal mais on n’est vraiment pas passé loin de la catastrophe dans l’école communale de Malèves.

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