Nivelles: Le Roman Païs ne manque pas de projets
Avec plus de 3 000 logements, les HSRP ne comptent pas se reposer.
Publié le 30-01-2016 à 10h06 - Mis à jour le 30-01-2016 à 10h07
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Qui a dit que le Brabant wallon ne prenait pas sa part en matière de logements publics ? Dans l’Ouest en tout cas, la société des Habitations sociales du Roman Païs (HSRP) ne manque ni de projets, ni d’ambition. Gérer les 3 145 logements à Braine-l’Alleud, Braine-le-Chateau, Ittre, Nivelles, Rebecq, Tubize et Waterloo n’est déjà pas une mince affaire au quotidien.
En interne, sur fonds propres, deux millions d’euros de travaux sont programmés chaque année pour maintenir le parc locatif en bon état. À cela s’ajoutent des programmes comme PiVert 2 dont les marchés ont été attribués cette semaine par le conseil d’administration.
Il s’agit, suite à l’approbation du programme par la Région, de rénovations énergétiques (isolation et châssis pour l’essentiel) dans 285 logements à Braine-l’Alleud, Nivelles, Quenast, Tubize et Clabecq. Coût total : 9,1 millions d’euros, dont 75 % financés par la Région wallonne.
Entretenir, c’est bien. Mais comme il y a pratiquement autant de demandes en attente que de logements existants, la société multiplie aussi les projets dans le cadre des plans d’ancrage élaborés avec les communes.
A Braine-l’Alleud, la construction de 18 logements pour les aînés au Vignoble est dans les tuyaux. Sont aussi à l’étude la création de cinq logements au champ Saint-Zèle, et 10 à Merbraine. A Braine-le-Château, sur les huit logements qui viennent d’être terminés rue Devreux, sept sont déjà vendus. Dix de plus devraient sortir de terre à la rue Scaillée.
Difficile de tout énumérer : il y a de gros projets à Tubize et à Nivelles où 6 M € sont prévus pour rénover le quartier. Le plan d’urbanisation des Chabotes (43 logements) a aussi reçu mardi un avis favorable.
Et à côté des travaux, il faut également gérer l’administratif, les attributions de logement… et malheureusement, les contentieux. Sur 32 requêtes d’expulsion l’an dernier, 27 ont été autorisées par le juge de paix. Mais cinq seulement ont été réalisées. "Notre job, c’est fournir un logement, pas d’expulser", soupire le président, Michel Januth. "Les locataires ont des droits mais ne doivent pas oublier qu’ils ont aussi des obligations." V. F.