"Le RER est une nécessité"

Ecolo rappelle son profond attachement à cet important dossier.

N. S.
"Le RER est une nécessité"
©photo news

Ce lundi, pour la 16e année consécutive, militants et mandataires écologistes sont allés à la rencontre des voyageurs à Louvain-la-Neuve et leur ont donné un chocolat pour la Saint-Valentin.

Cette année, l’initiative a eu un goût particulièrement engagé. La congestion automobile se faisant de plus en plus importante et la polémique sur la partie brabançonne du RER ont donné une nouvelle dimension à cette action de terrain.

Rien qu’en Brabant wallon, la plupart des déplacements se font en voiture.

D’ici 2030, il y aura 250 000 véhicules dans la Jeune Province. "Or aujourd’hui le réseau routier est déjà saturé à certains endroits !, a expliqué Alain Trussart, chef de groupe Ecolo à la Province. Le plan provincial de mobilité initié par Ecolo a d’ailleurs pour objectif de se détourner de la voiture en facilitant l’usage des transports en commun. Le RER doit donc être considéré comme un axe structurant évitant l’usage de la voiture."

Le chef de groupe craint même un effet domino aux répercussions dramatiques sur la mobilité brabançonne. "Par exemple, des projets liés aux Tec ou au schéma de circulation cycliste avec des points multimodaux pourraient ne jamais voir le jour."

L’échevin de la mobilité de Nivelles Pascal Rigot est lui particulièrement préoccupé par l’avenir de la ligne 124 du RER, reliant la cité aclote à la capitale. "Waterloo, Braine-l’Alleud et Nivelles rassemblent 100 000 habitants, dont bon nombre y ont élu domicile en raison de la proximité avec leur lieu de travail, souvent à Bruxelles. Et les autoroutes E19 et R0 sont saturés aux heures de pointe. Le train est donc une bonne alternative."

Et de préciser que la mise à quatre voies de la ligne est essentielle. "D’autant plus que la ligne concerne aussi Charleroi et Anvers ! Il faut donc un service ferroviaire avec une cadence renforcée de quatre trains par heure, impossible avec seulement deux voies."

Isabelle Hinderyckx, échevine à La Hulpe, a quant à elle terminé : "L’abandon du chantier de ces deux lignes serait un véritable non-sens et une injure aux navetteurs et riverains qui en subissent les désagréments tous les jours depuis dix ans."

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