Le CPAS de Perwez vend ses terres aux enchères

Mais d’où viennent ces terres et pourquoi le CPAS a-t-il décidé de les mettre en vente ? "Pour bien comprendre, il faut remonter d’un siècle , commence André Antoine, le bourgmestre en titre de la commune. A l’époque, Hippolyte Trémouroux, un richissime industriel, a légué sa fortune aux œuvres de bienfaisances de l’action sociale qui se trouvait à Orbais. Il y avait une ferme, un château et 300 ha de terrain."

Depuis, une maison de repos a été ouverte. Mais la volonté du CPAS n’est pas de faire du foncier avec la superficie restante. D’autant plus qu’elle a encore reçu huit autres hectares de terrain, toujours sous forme de legs. "Nous avions le choix : soit nous agissions comme un propriétaire foncier mais est-ce vraiment la priorité d’un CPAS ? Ou alors nous prenions le parti de faire face à la réalité sociale. C’est cette deuxième proposition qui a été choisie. Nous pensons qu’il est préférable d’utiliser cet héritage qui a été dédicacé à l’action sociale en le vendant plutôt qu’en l’utilisant en tant que propriété foncière."

Dès lors, ces terres ont été mises en vente selon le principe du plus offrant. Et c’est un legs qui tombe plutôt bien pour le CPAS qui aura bien besoin de cet argent pour réaliser ses gros projets. "Cet argent sera utilisé par et pour le CPAS. C’est un choix social et ce qui nous guide, c’est cette priorité pour le social bien avant des considérations foncières. C’est une rentrée d’argent qui pourra nous aider pour les RIS mais également pour les réfugiés, le magasin de seconde main ou encore la buanderie sociale. Voilà quelques projets prioritaires qui vont être facilités grâce à ces legs et ces futures ventes."