Bruxelles-Ville : la mobilité autour du futur stade national repensée
Publié le 29-10-2016 à 10h02 - Mis à jour le 31-10-2016 à 08h41
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Le ciel commence tout doucement à s’éclaircir au-dessus du projet du futur stade national. En effet, les deux obstacles majeurs rencontrés par le promoteur, Ghelamco, ont été levés en fin de semaine.
D’un côté, la commune de Grimbergen a accepté, lors du conseil communal de ce jeudi soir, de supprimer la route locale qui passe actuellement à travers le parking C et qui risquait de retarder la mise en œuvre du chantier, pour des questions de procédure. Ensuite, l’administration flamande a approuvé vendredi l’étude d’incidences environnementales préalable à la construction du futur stade au Heysel.
Pour rappel, en septembre dernier, le département Mobilité et travaux publics de la Région flamande avait posé plusieurs questions sur le volet mobilité du rapport d’incidences proposé par Ghelamco, qui partait du principe que la moitié des supporters viendraient à vélo, à pied ou en transport en commun. Une mauvaise évaluation selon la Région Flamande, qui estimait que 80 % des supporters pourraient s’y rendre en voiture. La société a donc déposé une version plus complète du projet.
Dans ce nouveau plan de mobilité repensé, la capacité d’absorption du nouveau parking souterrain a été agrandie. Initialement, le parking devait accueillir 10 000 véhicules par heure. Un chiffre revu à la hausse puisque celui-ci passe à 12 000 véhicules. Au total, 20 barrières électroniques d’entrée et de sortie devraient être installées. De plus, le recours aux transports en commun - notamment avec la prolongation de la ligne de métro reliant déjà le plateau du Heysel - et au vélo - avec 5 000 emplacements de stationnement prévus - sera stimulé autant que possible.
Grâce à cela, Ghelamco a pu introduire un permis de bâtir et un permis d’environnement, respectivement auprès de la commune de Grimbergen et de la province du Brabant flamand. Ces deux permis pourraient être délivrés dans le courant du mois de février. Mais si certains opposants introduisent encore des recours, cela pourrait retarder la procédure. La construction du stade devrait donc plutôt débuter en juin 2017, voire même en juillet. L’objectif étant d’être prêt pour l’Euro 2020.