Stop à la malbouffe chez les élèves nivellois

La cité aclote participe depuis quatre ans à la démarche Viasano.

V. F.
Repas bio a la cantine de l'ecole preparatoire des Pagodes
Repas bio a la cantine de l'ecole preparatoire des Pagodes ©Alexis Haulot

Le problème est évoqué dans de nombreux magazines et émissions de radio ou de télévision : les jeunes mangent de moins en moins sainement et l’obésité chez les enfants prend des proportions inquiétantes.

A Nivelles, dès 2013, la Ville a signé une charge Viasano pour mettre en place des activités liées à la santé et prônant de meilleures habitudes nutritionnelles. Des animations sont dès lors proposées dans les écoles via le guichet social, et un comité de pilotage a été mis sur pied sur le plan local, pour coordonner les actions mises en place en terre aclote.

Il comprend des médecins, diététiciens, membres d’association de parents et des représentants de la Ville. "Nous ciblons les enfants parce qu’ils sont encore ‘modelables’ : il est plus facile de leur faire changer leurs habitudes alimentaires que de le faire chez les adultes", explique l’échevin nivellois de la Santé, le Dr Hubert Bertrand. "On espère qu’en les sensibilisant, ils feront remonter le message auprès de leurs parents. Il y a aussi un motif dont on parle peu : l’obésité infantile, si elle a des effets néfastes à long terme sur la santé, a également des répercussions plus immédiates au niveau psychologique…"

Jeudi matin, c’est à l’institut Saint-Michel que les animations avaient lieu dans certaines classes primaires. Mais l’école André Hecq à Baulers, l’école de Bornival, celle de Tumerelle et celle de Bléval participent également activement à ces campagnes.

Boire de l’eau est intégré

Durant une matinée, les principes de Viasano sont expliqués aux enfants avec une partie théorique sur les familles d’aliments, la composition d’une boîte à tartine idéale, et un buffet en fin d’animation qui permet de constater que la plupart des enfants prennent plaisir à manger des fruits et des légumes. "Boire de l’eau à l’école, ça, on constate que c’est complètement intégré", indique Isabelle Vaessen, du guichet social. "Et le retour des parents sur les animations est très positif. En revanche, quand l’année qui suit l’animation, l’on regarde le contenu des boîtes à tartines, on constate qu’il reste du travail…"

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