Ottignies: 50 ans de présence bénédictine

Evocation: Christian Laporte
Ottignies: 50 ans de présence bénédictine
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Dès juin 1967, cinq frères préparèrent la création de Clerlande. De quoi déjà faire la fête dimanche prochain…L’an prochain, on marquera, à défaut de le célébrer vraiment, le 50e anniversaire du "Walen buiten", entendez : l’expulsion de la section francophone de l’Université de Louvain. A quelque chose, malheur fut bon… Ce fut dans la foulée la promesse de pouvoir se relancer sur le plateau de Lauzelle à Ottignies. Ce qui constitua également, on a parfois l’impression de vouloir l’oublier, un coup de pouce décisif pour lancer les bases d’une Wallonie nouvelle à partir du Roman Païs de Brabant. Si tout cela s’emballa pendant l’hiver et le printemps de 1968 du côté d’Ottignies, ce ne fut pas un hasard puisque le bourgmestre d’alors, Yves du Monceau se démena sans compter pour qu’autour de l’Alma Mater puisse aussi se développer une vie intellectuelle intéressante. C’est ce qui amena cet "ancien" de Maredsous à plaider pour une présence bénédictine dans sa commune à côté des Rédemptoristes qui furent invités à y créer un collège qui ne cesse de se développer depuis lors. En fait, cinq frères venus de St-André-lez-Bruges (Zevenkerken) s’installèrent dès juin 1967, à la rue de Renivaux dans une grande villa avec quelques Pères rédemptoristes qui y préparaient la fondation du Christ-Roi.

Un monastère moderne et classique à la fois

De leur côté, il s’agissait de créer un monastère moderne dans l’esprit conciliaire sur le site de Clerlande dans le bois de Lauzelle. Il y avait donc déjà des frères bénédictins dans le "Botroul" qui suivirent de près la sortie de terre du monastère et de deux maisons sous la houlette de Frédéric Debuyst et de l’architecte Jean Cosse. Si la communauté s’installa en deux phases en février et mars 1971, il s’imposait d’anticiper ce cinquantenaire. Cela se passera ce dimanche 29 octobre de 11 à 17 h.

Renseignements : 010/41.74.63

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