Le projet de rond-point est menacé à Beauvechain

Ca. D.
Le projet de rond-point est menacé à Beauvechain

La création du giratoire à Hamme-Mille pourrait tomber à l’eau à cause d’une décision du Conseil d’Etat.Ala fin du mois de décembre, le Conseil d’Etat a annulé le permis d’urbanisation délivré, le 7 juillet 2014 par le collège communal de Beauvechain, à la société Tamet, liée au groupe Mestdagh (lire ci-dessous).

Pour le bourgmestre, Marc Deconinck, cette décision aura des conséquences pour le centre d’Hamme-Mille : "Nous avions demandé, dans les charges d’urbanisme, la réalisation d’un rond-point reliant le projet Tamet (à droite) et l’autre projet déjà réalisé par Mestdagh, à savoir la zone comprenant le Carrefour Market et les commerces avoisinants (à gauche)."

Avec l’annulation du permis d’urbanisation, ce rond-point ne se fera plus, ce qui pourrait également menacer la réalisation du giratoire que prévoit la Région wallonne au carrefour d’Hamme-Mille.

Pour rappel, le scénario d’un double rond-point aurait permis de simplifier la disposition du carrefour à cinq branches entre la N25 et la N91 ainsi que les rues René Ménada et Auguste Goemans. Cette dernière aurait alors été à sens unique et il aurait été possible de faire demi-tour au deuxième rond-point, quelques mètres plus loin. "Je ne sais pas ce que va faire la Région wallonne suite à cette décision, mais on sait déjà que les travaux ne sont pas prévus avant 2019, même si l’arrêté d’expropriation a été signé récemment."

Un contournement

Cette décision du Conseil d’Etat pourrait également ralentir les projets d’aménagement d’un cœur de village à Hamme-Mille, puisque "la fluidification du trafic de transit et la suppression du trafic parasite dans les rues à caractère rural sont un préalable pour la qualification du cœur de village", peut-on lire dans les fiches du PDCR.

Mais le véritable danger, selon le bourgmestre, serait que cela refasse resurgir l’idée d’un contournement d’Hamme-Mille, qui est d’ailleurs toujours inscrit au plan de secteur. Un choix qui signerait alors la mort des commerces du centre du village, traversé par plus de 10 000 véhicules par jour.

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