Tout le Brabant wallon est menacé par le délestage

Yannick Natelhoff
Photo Olivier Pirard Caroline Toussaint et son compagnon sont dans le noir et doivent se chauffer et s'éclairer à la bougie
Photo Olivier Pirard Caroline Toussaint et son compagnon sont dans le noir et doivent se chauffer et s'éclairer à la bougie ©Pirard

Seules certaines communes seront épargnées en cas de pénurie. Le délestage envisagé en cas de grand pic de consommation d’énergie durant l’hiver 2014 avait fait couler beaucoup d’encre. À l’époque, quatre des sept réacteurs belges étaient à l’arrêt, faisant craindre des coupures de courant géantes telles que celles connues aux États-Unis ou encore en Inde où 670 millions de personnes avaient été privées d’électricité en 2012. Fort heureusement, aucun délestage d’électricité n’avait dû être opéré.

Mais depuis, l’état des réacteurs nucléaires belges ne s’est pas franchement amélioré. En témoignent les nombreuses mises à l’arrêt survenues ces derniers mois. Si bien qu’aujourd’hui, la problématique refait surface à l’aube d’un nouvel hiver qui risque de s’avérer plus compliqué : seul un réacteur est en état de fonctionnement. Résultat : on parle à nouveau d’un possible black-out.

Les grandes agglomérations épargnées

Si les grandes agglomérations de plus de 50 000 habitants n’auront pas trop de soucis à se faire en étant assurées d’être approvisionnées en électricité, c’est moins le cas pour les plus petites communes. Ainsi, en Brabant wallon, 25 des 27 communes pourraient être victimes de coupures de courant lors des périodes de grande consommation. À savoir entre 17 h et 20 h. Seules celles de Grez-Doiceau et de Chaumont-Gistoux seraient épargnées. Wavre et Perwez seraient aussi moins impactées que les autres.

Cela signifie donc que des grandes entités comme Braine-l’Alleud, Nivelles, Tubize ou encore Waterloo pourraient être touchées par des coupures de courant.

Des paliers de délestage, numérotés de 1 à 8, ont toutefois été mis en place. Et les premières communes touchées seront celles appartenant à la tranche 8 : Chastre, Court-Saint-Étienne, Genappe, Incourt, Mont-Saint-Guibert, Villers-la-Ville et Ottignies-LLN.

Pas de panique pour les étudiants néolouvanistes qui pourraient être en blocus ou en examens lors des coupures : la grande majorité des cabines électriques sur le territoire ottintois sont situées en tranche 1 et ne devraient pas être touchées. Une poignée se situe en zone 8 mais elles concernent uniquement Céroux-Mousty et ses environs.

Par ailleurs, le risque que l’ensemble de la province soit plongé dans le noir simultanément est relativement faible. Quant aux heures de délestage, elles se situeront en début de soirée et ne devraient pas dépasser plus de trois heures.

Consultez le site du SPF Economie pour voir si votre rue est concernée ou non par le plan de délestage.

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