Rebecq: une nouvelle école en septembre 2019

Une école à pédagogie active va ouvrir ses portes lors de la prochaine rentrée scolaire.

J.Br.

Publié le 23-10-2018 à 09h24

©BAUWERAERTS DIDIER

La rentrée scolaire de septembre 2019 s’annonce sous le signe du changement et de la nouveauté à Rebecq. En effet, une nouvelle école va ouvrir ses portes au sein de l’entité. Son nom : Wal Active. "Il s’agit d’une école à pédagogie active, explique Emmanuel De Reys, éducateur et président du PO du futur établissement scolaire. En résumé, c’est une école qui suit le rythme des enfants. Nous avons une autre vision de l’enseignement avec des classes qui sont flexibles et ce qui est important, c’est que l’échec n’existe pas. Si une matière n’est pas maîtrisée, on considérera qu’il faut encore travailler dessus."

Projet reconnu

Le projet est déjà particulièrement bien avancé, ficelé… et reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles. "En 2017, nous avons répondu à un appel à projets et nous avons obtenu un financement de plus de 400 000 euros. Tous les feux sont au vert et il ne nous manque plus qu’une signature pour l’achat du bâtiment et tout sera en ordre."

Mais pour le moment, les initiateurs du projet, qui est né d’une insatisfaction au niveau des méthodes d’enseignement proposées dans la région, gardent le secret quant au lieu. "On n’a pas envie qu’on nous mette des bâtons dans les roues. Ce qui est certain, c’est qu’on est les seuls sur ce bâtiment et qu’il a été homologué par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour être réaffecté en tant qu’école", continue Emmanuel De Reys.

Autre certitude : la demande. "En deux jours, nous avons déjà reçu une dizaine de candidatures pour des enfants. Mais le plus impressionnant, c’est au niveau des professeurs. Nous avons reçu plus de CV que de postes disponibles."

D’une capacité déclarée de 150 places, l’école ouvrira donc bien ses portes en septembre prochain avec, dans un premier temps et en fonction des demandes, des classes de maternelle, première, deuxième et troisième primaires. "Mais si la demande est là, on pourrait aller jusqu’à la sixième sans problème", conclut Emmanuel De Reys.