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Environ 1 500 élèves vont tester la "rue scolaire" à Mont-Saint-Guibert

Vincent Fifi

Publié le 10-09-2019 à 09h35 - Mis à jour le 11-09-2019 à 10h10

Durant six semaines, la rue des Hayeffes sera réservée aux piétons et cyclistes. Pas mal touchée par la circulation de transit vers Louvain-la-Neuve et les parcs économiques aux heures durant lesquelles les grands axes routiers sont saturés, Mont-Saint-Guibert doit également faire face à des problèmes de mobilité lors de la rentrée et de la sortie des classes. En particulier aux alentours des deux écoles des Hayeffes, le collège et l’institut Notre-Dame, puisque 80 % des quelque 1 500 élèves qui fréquentent ces établissements scolaires s’y rendent en voiture.

Améliorer la desserte de transports en commun pour diminuer cette proportion ? D’après le directeur du collège, Thomas Jadin, c’est compliqué. En concertation avec les écoles et la zone de police, la commune a dès lors décidé, durant six semaines, de tester le (nouveau) concept de rue scolaire.

Concrètement, la partie de la rue des Hayeffes située entre les deux ronds-points aménagés de part et d’autre des écoles sera réservée aux piétons et aux cyclistes du 16 septembre au 25 octobre. L’interdiction, matérialisée par des barrières Nadar et des panneaux, ne sera valable qu’aux heures sensibles : de 7 h 45 à 8 h 45 le matin tous les jours de la semaine, de 11 h à 12 h 30 le mercredi, ainsi que de 15 h à 16 h 30 le lundi, mardi, jeudi et vendredi.

Ceux qui arrivent de Mont-Saint-Guibert en voiture pourront toujours se stationner sur les parkings du centre sportif, ou déposer les enfants au kiss&ride situé en face. Les jeunes seront également incités à prendre la Petite Chaussée (qui part de la rue de l’Ornoy et passe derrière le cimetière), elle aussi réservée aux piétons et aux cyclistes.

Cela risque d’être plus compliqué pour les usagers qui arrivent de Beaurieux mais ils seront incités à aller jusqu’au parking et au kiss&ride de la rue Auguste Lannoye, reliés à l’arrière des écoles par un sentier piéton.

L’idée est de forcer les élèves et leurs parents à adopter d’autres comportements pour davantage de sécurité. Au bout de six semaines, une évaluation sera réalisée par tous les acteurs pour examiner la suite à donner à ce test.