Villers-la-Ville: les éoliennes rapporteront 125 000 euros par an
Publié le 07-01-2020 à 09h48
:focal(2011x1517:2021x1507)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/K7VUA65ADNGZ7JKBFTLUNZVK2M.jpg)
Une convention entre la commune et Eneco a été approuvée par le conseil.
Lors du dernier conseil communal de 2019, le collège a soumis aux élus une convention de collaboration entre la commune de Villers-la-Ville et le producteur d’électricité verte Eneco, qui exploite le parc éolien de Marbais.
Une démarche positive
Certaines communes taxent les éoliennes et Villers a choisi une autre voie. La convention prévoit que l’argent que le privé versera chaque année à la commune servira à financer des projets locaux en matière d’environnement, de culture ou encore de sport. Dans les faits, il s’agit d’un montant de 12 500 euros par an et par éolienne, qui arrive dans les caisses communales comme s’il s’agissait d’une taxe enrôlée annuellement. Mais la convention permet de donner à la démarche une image plus positive, tant pour la firme qui finance par ce biais des projets locaux que pour la commune qui s’engage à affecter ces montants à des dossiers qui touchent directement la population. Villers-la-Ville était une des premières communes en Brabant wallon a accueillir des éoliennes, en 2006. Elles étaient huit à l’époque, et trois ont été ajoutées depuis pour compléter le parc.
Des montants plus importants
Onze donc, mais seules dix sont situées sur le territoire communal, la dernière étant construite sur une parcelle qui dépend des Bons Villers. Pas besoin d’être très fort en math pour faire le calcul : dix éoliennes générant chacune un montant de 12 500 euros par an jusqu’à la fin de la législature, cela fait 125 000 euros chaque année qui rentreront dans les caisses communales. "Il existait déjà un mécanisme semblable auparavant mais les montants étaient beaucoup plus faibles, indique le bourgmestre Emmanuel Burton. Pour cette nouvelle convention, on s’est calqué sur ce qui avait été admis ailleurs et Eneco a marqué son accord. C’est d’autant plus intéressant que lorsque les éoliennes ont été construites, il y avait eu un mouvement de protestation assez important, avec des pétitions de centaines de signatures… Aujourd’hui, à ma connaissance, leur présence ne pose plus vraiment de problème."