Nivelles: les voiries de l’Îlot Saint-Roch avalisées
La Région wallonne n’a pas suivi les riverains qui sont allés en recours contre le projet
Publié le 26-07-2020 à 19h12 - Mis à jour le 26-07-2020 à 19h13
:focal(465x240:475x230)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/UNBRO2BPQ5GT3JR6PVVGOL455Y.jpg)
Depuis des années, Immobel planche sur un projet d’urbanisation de plus de 30.000 m2 entre le centre-ville de Nivelles, le Ravel, la rue des Combattants et la rue du Mont-Saint-Roch. Il est question de 310 appartements répartis en seize immeubles, deux commerces, une crèche, un parking public et un parking souterrain, trois surfaces pour les professions libérales, et le promoteur a accepté de reconstruire un bâtiment pour la Ville.
Un projet de taille, donc, et une étape clé a été franchie au conseil communal de février dernier: la majorité a approuvé le tracé des voiries du futur « Îlot Saint-Roch » bien que la commission consultative d’aménagement du territoire et de la mobilité (CCATM) ait remis un avis défavorable en décembre.
Deux citoyens qui ne voient pas la concrétisation de ce gros projet immobilier d’un bon œil, en tout cas comme il est envisagé à ce stade, ont cependant introduit un recours auprès de la Région contre la décision du conseil communal.
A l’appui de leur recours, ces particuliers qui ont mandaté des avocats ont notamment invoqué des erreurs factuelles dans la décision communale, des soucis dans l’étude d’incidence - insuffisante à leur estime -, une absence de réunion de concertation après l’enquête publique, des problèmes de mobilité qui n’auraient pas été correctement appréhendés…
De nombreux points auxquels l’avocat du promoteur a répondu, et il a manifestement été plus convaincant que les protestataires. En effet, sur recours, le ministre wallon en charge de l’aménagement du territoire, Willy Borsus, vient d'octroyer l’autorisation nécessaire pour la création et la modification des voiries. « La bonne nouvelle du jour », commente le bourgmestre Pierre Huart.
Les riverains ont toujours la faculté de contester cette décision régionale au Conseil d’État.