Contrôle qui dégénère à Waterloo: la police va bientôt tester des bodycams

L’incident dans une famille en décembre dernier a précipité la demande d’une procédure de test.

Charlotte Egli
Contrôle qui dégénère à Waterloo: la police va bientôt tester des bodycams
©Belga

Lors du conseil communal de Waterloo ce lundi soir, la bourgmestre a été interpellée sur l’éventualité d’utilisation de bodycams par la police de Waterloo. Celle-ci a répondu que le projet était en cours de concrétisation. Cette idée fait suite à l’incident lors d’un contrôle de police qui avait dégénéré le 18 décembre 2020 entre une famille et des policiers de Waterloo.

C’est le conseiller communal Raphael Szuma (MR) qui a souhaité interpeller la bourgmestre Florence Reuter à propos de l’utilisation des bodycams, en mentionnant que ce type d’outils est déjà utilisé par la zone de police Nivelles-Genappe. Cette dernière avait en effet lancé les premiers tests en condition réelle à la mi-décembre. Suite à un premier bilan positif, la zone de police de Nivelle-Genappe va se doter de 16 caméras supplémentaires.

Dans sa réponse, la bourgmestre de Waterloo en a profité pour réitérer sa confiance totale en la police waterlootoise, suite à l’intervention chez la famille interpellée pour non-respect des mesures sanitaires. “Cet événement a précipité ma demande au corps de police de Waterloo, a expliqué Florence Reuter. J’ai demandé au chef de corps d’avancer la procédure pour lancer les premiers tests à Waterloo.” Elle a assuré que ce dernier est en contact avec ses collègues de la zone de Nivelles-Genappe et qu’un budget est en cours de préparation pour lancer rapidement une phase de test, dans l’attente de pouvoir concrétiser leur utilisation à long terme. “Je suis persuadée que ce sera un plus pour les habitants et les riverains, mais aussi pour la police”, dit-elle.

Pour rappel, dès qu’un bodycam est enclenché sur un policier, la législation oblige qu’un avertissement soit donné à la personne filmée. Ensuite, la conservation des enregistrements est de trente jours. Selon la bourgmestre, les bodycams permettront de clarifier certaines situations et d’éviter de nouveaux incidents similaires à celui de décembre dernier qui a défrayé la chronique.

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