Il n'y aura plus de piscine au Bois des Rêves à Ottignies mais la Province promet des investissements
La Province va économiser 5 millions d’euros mais va plancher sur de nouvelles activités.
Publié le 30-01-2021 à 09h08
:focal(2495x1671.5:2505x1661.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/I53IE5WMQFHV7I4F36PNJHULXE.jpg)
Il n’y aura donc plus de piscine au domaine du Bois des Rêves, à Ottignies. La Province du Brabant wallon a renoncé au projet de construction de nouveaux bassins afin de réaliser quelque 5 millions d’euros d’économies. La reprise d’une partie significative du financement de la zone de secours - 6 millions dès cette année - et la crise sanitaire forcent en effet la Province à réduire la voilure. Le collège provincial, qui s’est engagé à ne pas licencier de personnel et à ne pas augmenter les impôts, a donc dû opérer certains choix et parmi ceux-ci, l’abandon de ce projet aquatique.
Créés en 1995, les bassins du domaine provincial arrivaient en fin de vie et ne répondaient plus aux normes. Leur structure avait même bougé avec le temps et le bassin principal n’était plus à niveau. Ceux-ci avaient fermé fin août 2019 et étaient restés fermés l’été suivant en vue du chantier prévu à l’automne 2020. Chantier qui devait s’achever en 2021. Pour rappel, le projet prévoyait la démolition de la pataugeoire et du bassin existants et leur remplacement par une piscine plus sportive de six couloirs, mesurant 25 mètres sur 15, une pataugeoire et une zone récréative. Ce projet, estimé à 6,5 millions, était prévu de longue date et bénéficiait d’un subside régional, via le plan piscine, de près de 1,5 million d’euros.
Pour rependre les termes du directeur du Bois des Rêves, c’est un élément phare du domaine provincial qui va disparaître. Celui-ci attirait en moyenne 36 000 visiteurs par été, mais oscillait entre 28 000 et 53 000 visiteurs, en fonction des conditions météorologiques. Lors des beaux jours, les responsables de-vaient fixer une limite à mille personnes présentes simultanément sur le site pour permettre aux filtres de tenir le coup.
La Province va ainsi économiser 5 millions sur la construction et bien davantage, si l’on prend en compte les frais de personnel et les frais d’entretien que l’infrastructure aurait engendrés. "Cette piscine aurait été un gouffre financier pour une ouverture limitée à deux mois par an, estime Tanguy Stuckens, président du collège provincial. On y renonce pour des raisons budgétaires tout en prévoyant des investissements raisonnables et plus en phase avec le potentiel du site." La Province a l’intention de proposer des activités, tout au long de l’année, en lien avec la nature et l’eau. La suite logique finalement, après l’arrivée du musée de l’eau et de la fontaine en 2017. Notons qu’une nouvelle plaine de jeux sera créée prochainement, avec notamment une tyrolienne.