Une nouvelle demande de permis pour le contournement Ouest de Braine-l'Alleud
Le rapport d’incidences ne modifie qu’une partie de la voirie et ajoute des merlons antibruit.
Publié le 09-02-2021 à 08h27
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Un pas de plus dans le projet de contournement ouest à Braine-l’Alleud. L’objectif de ce contournement, c’est de désengorger la chaussée d’Alsemberg et la chaussée de Tubize à hauteur du rond-point de Mont-Saint-Pont, en transformant des routes de campagne en voiries jusqu’au rond-point de la Chiennerie.
Henri Detandt, l’échevin de la mobilité, a annoncé que l’étude d’incidences était terminée et qu’une demande de permis allait être introduite en février pour cette voirie de deux kilomètres. Deux bandes de circulations et deux cheminements de modes doux sur les bas-côtés sont prévus.
La voirie a pour but d’éviter les éternels embouteillages pour atteindre le Parc de l’Alliance, le Chirec, le Collège Cardinal Mercier, l’Institut de la Vallée Bailly et l’Athénée Royal Riva-Bella. Il est également prévu de doubler l’offre de transports collectifs sur cette route. Henri Detandt a expliqué que les services de la commune ont apporté des modifications suite au rapport d’incidences. Le tronçon le plus proche du rond-point de la Chiennerie sera modifié, et le projet inclut des merlons antibruit.
Ce projet de grande envergure date de 2016, lorsque le Fonds européen de développement régional (FEDER) a accordé à la commune de Braine-l’Alleud et à la Province du Brabant wallon, un montant de 6,8 millions d’euros pour la création d’une voirie sur base de critères environnementaux. Au total, l’investissement coûtera 8,4 millions d’euros dont 50 % sont financés par la Région wallonne, 40 % par l’Union européenne et 10 % par la commune. Cette voirie est décrite comme bénéfique pour l’environnement car elle permettra, selon la commune, d’économiser plus de 1.800 tonnes de CO2 par an.
Au printemps 2016, les opposants avaient envoyé plus de 400 lettres de réclamations suite à l’enquête publique. Pour la minorité Ecolo et les opposants, c’est la caractéristique “bas carbone” qui coinçait. Le conseil communal avait tout de même donné son accord au projet et les opposants avaient alors lancé un recours contre cette décision auprès de la Région wallonne. En 2019, ils ont entamé une action en justice suite à la démolition du pont du Fourçon, l’endroit de la future passerelle. Ce permis est à aujourd’hui encore, toujours contesté en justice.