Déménagement des Sacrés-Cœurs à Waterloo: "L’école ne sera pas implantée dans le bois", se défend le promoteur
Les responsables d’Immobel précisent que l’école ne sera pas construite dans le bois.
Publié le 02-11-2021 à 09h06 - Mis à jour le 02-11-2021 à 09h07
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Depuis des mois, c’est l’effervescence autour du bois des Bruyères. En cause : le projet de déménagement de l’école des Sacrés-Cœurs. Avec une inquiétude importante dans le chef des opposants au projet : la crainte de voir le bois des Bruyères détérioré.
Récemment, les autorités communales, par la voix de leur bourgmestre, Florence Reuter (MR), ont exprimé leurs réticences face au projet en annonçant d'un ton ferme : "On ne touchera pas au bois des Bruyères."
Clairement pointés du doigt, les responsables d'Immobel, à qui appartient le site et qui est à la manœuvre, ont décidé de s'exprimer pour la première fois afin de remettre les choses à plat. "L'école n'est pas implantée dans le bois des Bruyères, avance Éric Schartz, Head of Immobel Home. Au plan de secteur, la zone forestière s'étend sur 9,75 hectares. Nous maintenons intégralement la zone verte."
Une route va devoir être construite pour permettre de rejoindre le site mais là aussi, Immobel avance des arguments. "Il y a 1 600 m2 qui seront nécessaires pour faire passer une route mais, en accord avec la DNF, nous allons en donner 2 600 m2 en compensation. Nous avons d'ailleurs mis en place un plan de gestion forestière qui a pour objectif de maintenir la diversité du bois. Mais nous pouvons l'affirmer : notre projet maintient à 100 % les promenades et toutes les entrées du bois. Les habitués vont pouvoir continuer de se balader normalement."
Un taillis qui suscite la confusion
Immobel l'affirme : l'école sera construite dans une zone industrielle selon le plan de secteur. Mais ce qui peut prêter à confusion, c'est le taillis qui a poussé sur le site. "L'emplacement de l'école se trouve sur un taillis qui a poussé spontanément, continuent les responsables du projet. C'est un morceau de terrain d'un hectare et demi qui n'a pas été entretenu par les anciens propriétaires ce qui a fait qu'un taillis a poussé de manière spontanée. Mais il n'y a pas d'arbres remarquables. Certains font peut-être la confusion avec cette zone. De plus, il faut savoir que la commune a confié la gestion du bois qui lui appartient à la DNF et que nous sommes en contact avec la DNF. L'objectif est d'améliorer la qualité forestière du bois des Bruyères et l'école sera bien construite sur une zone industrielle, pas dans le bois."
Impact sur la mobilité
Autre sujet qui fâche : l'impact sur la mobilité. Pour Éric Schartz, il n'y a pas lieu de s'en inquiéter. "Si on enlève l'école du centre, ce qui est indispensable vu l'état de vétusté du bâtiment, aux heures de pointe, on retire environ 500 voitures du centre. De plus, on pourrait gagner des places de parking car certains profs se garent dans le centre pendant toute la journée, au détriment des commerçants. De notre côté, il y aura une vraie zone de kiss&ride sans oublier l'atout indéniable de la gare qui se trouve à 100 mètres. Tout cela devrait avoir une incidence positive sur la mobilité." Pour Immobel, le site est idéal, contrairement aux deux autres qui auraient été proposés, à savoir le site de Berlaymont et Joli-Bois.