Videosurveillance: Et si Bruxelles s'inspirait du modèle parisien ?
D'après Vincent De Wolf, alors que Paris affichait un important retard en la matière par rapport à Bruxelles, elle a pris de l'avance en mettant en place en 17 mois, un modèle de gestion beaucoup plus intégré.
Publié le 12-06-2013 à 20h38 - Mis à jour le 12-06-2013 à 21h03
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L'actuel président de la Conférence des bourgmestres des 19 communes bruxelloises et chef de file de l'opposition libérale au parlement bruxellois, Vincent De Wolf, souhaite que Bruxelles s'inspire du modèle parisien de gestion des images provenant des caméras de surveillance disposées dans l'espace public.
M. De Wolf était du voyage, mercredi, au sein d'une délégation composée notamment des chefs de corps des zones de police bruxelloises débarquée à Paris pour prendre connaissance d'un dispositif installé en moins de deux ans avec l'appui de l'Etat français.
D'après Vincent De Wolf, alors que Paris affichait un important retard en la matière par rapport à Bruxelles, elle a pris de l'avance en mettant en place en 17 mois, un modèle de gestion beaucoup plus intégré de 1.500 caméras, de 50 salles d'opérations équipées d'écrans, de 500 kilomètres de fibre optique passant par le réseau d'égouttage, et en formant par ailleurs quelque 2.500 opérateurs.
L'ensemble du dispositif dont la mise en place accélérée a été motivée la volonté d'accentuer la lutte contre le terrorisme est financé via un partenariat public-privé. Les images y sont stockées pendant 30 jours.
Elles sont gérées au niveau local par les commissariats, mais aussi, à un niveau supérieur, par trois districts, et ensuite, au sommet de l'échiquier policier, depuis une salle d'opération globale, bénéficiant d'une mise à disposition permanente des images.
Avantage d'un tel dispositif, selon Vibrent De Wolf: il n'est pas nécessaire de passer, comme à Bruxelles, par la réquisition d'un magistrat pour accéder aux images des polices locales et de certains centres commerciaux. Selon lui, les autorités parisiennes avancent le chiffre de 4.000 arrestations depuis la mise en place de l'ensemble.