Astérix et Obélix protègent le bois du Laerbeek
Les édiles défendent le Laerbeek contre un ring élargi. Une action hier matin.
Publié le 07-10-2013 à 05h39 - Mis à jour le 07-10-2013 à 12h32
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Non et non! Emmenés par Claire Vandevivere (CDH), l’infatigable échevine de l’Environnement, et, plus globalement, par l’ensemble du collège jettois, de bonnes dizaines de personnes ont balancé, hier matin, un paisible mais ferme "Oui à la préservation du bois du Laerbeek, non à l’élargissement du ring".
Un dernier rapport du gouvernement flamand a pointé l’extension du ring comme le meilleur des scénarios, a rappelé la mandataire, avant que ne débute la 4e édition de la promenade symbolique. Un dessein, chaque participant en était convaincu, qui accroîtrait la congestion automobile, en amputant le Laerbeek de pas moins de 5 hectares sur 33...
"On se bat pour nos enfants et petits-enfants", indiqua Nicky, une Jettoise depuis 1955 que le petit Noé accompagnait. "C’est le seul endroit aussi vers du Nord-Ouest de Bruxelles!"
Entamée sur le coup de 11 h30 au chalet du Laerbeek, la balade s’agrémentera de dessins (de 50 petits bouts de l’école Jacques Brel et des Bruyères) qui, d’arbre en arbre, balisèrent le parcours. Thématique des illus participant de ce tacle au "projet mégalomane" flamand? Dessine-moi ton bois du Laerbeek.
L’an passé, 10.000 signatures allant dans le sens de la préservation de l’écrin classé furent transmises à la ministre de la Mobilité flamande, Hilde Crevits (CD&V). Bientôt, un "reportage de notre village d’irréductibles gaulois" épaissira le dossier, a promis Claire Vandevivre, appuyée par le maïeur, Obélix Hervé Doyen (CDH) : "Quelle mobilité voulons-nous ?", posa-t-il en s’en référant au ring d’Anvers, agrandi... et déjà saturé.
Santé ; environnement; etc. : jusqu’à l’Arbre de la vie, planté en 2010 à l’orée du bois, l’on disserta de tout cela. Comme du "chantage" dont ce coin de paradis pourrait faitre l’objet.
