Océade pense à l’après-2020
Le parc aquatique espère toujours être intégré au projet Neo.
Publié le 30-01-2014 à 21h51 - Mis à jour le 31-01-2014 à 07h47
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Le parc aquatique Océade est bien décidé à ne pas abandonner la partie malgré son futur incertain. En effet, il est acquis qu’Océade peut rester sur le plateau du Heysel jusqu’en 2017. Mais au-delà, rien n’est moins sûr. Cela dépendra des trois consortiums en lice pour l’obtention du pharaonesque projet immobilier Neo qui intégreront ou pas le parc aquatique dans leurs plans. "Mais, pour le moment, il est impossible d’intégrer Océade si la Ville de Bruxelles ne change pas son cahier des charges. Car actuellement, les plans prévoient la création d’une voirie qui empiète sur Océade", déplore Thierry Meeus, PDG d’Océade et de Mini-Europe.
Pas grave ! Thierry Meeus veut prouver qu’il peut parfaitement s’intégrer dans le projet Neo en développant la célèbre attraction d’ici 2020. Pour ce faire, il est prêt à verduriser ses toboggans et leurs abords ou, encore, à réaménager l’entrée et mieux intégrer Océade dans le paysage en recouvrant de bois certaines parties. "Repartir de zéro pour s’intégrer dans Neo nous coûterait 21 millions d’euros. Ce n’est pas possible, alors que nous n’avons que de 3 à 5 millions à investir", ajoute le directeur de la troisième attraction la plus visitée de Bruxelles (240 000 visiteurs), derrière l’Atomium et Mini-Europe et devant le musée Magritte.
Au programme d’ici 2020, de menus aménagements intérieurs aussi. Il est prévu d’installer un nouveau toboggan d’envergure. Trois projets sont en lice : une tour de toboggans combinant plusieurs entonnoirs à parcourir en bouées de trois personnes, un réseau de toboggans ou des toboggans multiples. Si le projet du consortium retenu ne permettait pas la construction d’une nouvelle tour, Océade créerait une rivière sauvage qui nécessiterait un dénivelé moins important. Par ailleurs, le parc sera réorganisé. Les familles, les couples, les adolescents disposeront de leur zone spécifique.
Après avoir montré sa bonne volonté, Thierry Meeus attend désormais que la Ville de Bruxelles fasse un geste pour modifier son cahier des charges. Mais, sauf miracle, il est peu probable que la Ville accepte de faire une telle modification.
