La légion d'honneur pour Freddy Thielemans

L'ambassade de France a précisé lundi que cette distinction était destinée à "honorer et rendre hommage à l'engagement d'une personnalité belge en faveur de la relation de la Belgique avec la France, et au service de la liberté et de la construction européenne".

Pour l'ex-bourgmestre bruxellois, elle constitue "une cerise sur le gâteau" quelques mois après sa sortie de fonction, et "le bonheur, tout en étant multiculturel, d'être reconnu pour sa proximité avec la culture française".

Ce n'est en tout cas pas pour la nationalité de son épouse, originaire de la Louvière, mais prétendue française par certains medias, qui a joué un rôle déterminant dans son accession à cette distinction.

Rien à voir non plus, a insisté M. Thielemans, avec le fait qu'il aurait reproduit à travers Bruxelles-les-Bains et les "Plaisirs d'hiver", les initiatives de Paris telles que "Paris plages" et les marchés de Noêl. Chacune des deux villes ont décliné, selon lui, de manière différente, des concepts auxquels elles ont cru.

M. Thielemans a entretenu des contacts tout au long de sa carrière politique avec plusieurs ambassadeurs.

Il attribue l'écho dont il a bénéficié en France notamment à son amitié pour plusieurs maires dont Bertrand Delanoë, maire sortant de Paris, disant au passage toute l'admiration qu'il a pour Anne Hidalgo qui lui a succédé.

L'ex-bourgmestre de la Ville de Bruxelles a aussi eu l'occasion de rencontrer des personnalités telles que Jack Lang et Laurent Fabius, ou d'autres, parfois plus fortuitement, telles que l'ex-président de la République Valery Giscard d'Estaing, en dehors de tout cadre institutionnel.

Tout en rappelant qu'il a aussi noué des relations avec les maieurs de Vienne et de Berlin grâce à ses connaissances linguistiques, Freddy Thielemans garde aussi le souvenir de rencontres avec les maires de plusieurs autres villes de l'Hexagone.