Les travaux du viaduc Reyers interrompus... avant une démolition?

Le ministre bruxellois de la Mobilité et des Travaux publics, Pascal Smet (sp.a), a fait interrompre les travaux de rénovation du viaduc Reyers. Il veut voir si une démolition de l'ouvrage ne serait pas une meilleure option étant donné que le viaduc est dans un état bien pire qu'on ne le pensait jusqu'ici.

Belga
Les travaux du viaduc Reyers interrompus... avant une démolition?
©Bauweraerts D

Le ministre bruxellois de la Mobilité et des Travaux publics, Pascal Smet (sp.a), a fait interrompre les travaux de rénovation du viaduc Reyers. Il veut voir si une démolition de l'ouvrage ne serait pas une meilleure option étant donné que le viaduc est dans un état bien pire qu'on ne le pensait jusqu'ici. Dans un communiqué, le nouveau ministre rappelle que, au début des travaux fin juin dernier, le coût de ceux-ci était estimé à plus de deux millions d'euros. Mais vu le mauvais état du viaduc, la fin du chantier a été repoussée au mois de novembre tandis que les "coûts ont entre-temps été réévalués à quelque quatre millions d'euros".

Selon lui, il n'est en outre pas certain que les travaux d'entretien envisagés seront suffisants pour assurer la pérennité de l'ouvrage.

"Nous devons oser nous poser la question de savoir si les travaux de rénovation en cours est la meilleure option", suggère M. Smet. "Une démolition du viaduc et l'aménagement d'un boulevard serait incontestablement une amélioration pour les riverains. De plus, le tracé du viaduc rejoint le carrefour Meiser où le gouvernement a résolument décidé d'implanter un tunnel".

Le nouveau ministre a dès lors demandé à l'administration bruxelloise de comparer les bénéfices de la rénovation programmée avec une éventuelle démolition du viaduc et un réaménagement du tracé à l'aune de différents paramètres: le coût, la mobilité, la durabilité, la sécurité et l'urbanisme. M. Smet attend une réponse de l'administration d'ici le 25 août.

En attendant, il a décidé d'interrompre les travaux de réfection. "Chaque jour de travaux coûte des milliers d'euros. Et peut-être apparaîtra-t-il prochainement que c'est de l'argent gaspillé", conclut le ministre.


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