Le Meyboom n’attire pas assez de jeunes

C’est sous les applaudissements et les acclamations enthousiastes de la foule que l’arbre a donc été planté à 16h33. La journée s’est d’ailleurs déroulée sous le signe de la bonne humeur.

C’est avec le sourire que les Poepedroegers (NdlR : les porteurs de géants) ont fait, vers 14h30, leur entrée sur la Grand-Place. Ils ont été suivis de près des Buumdroegers (NdlR : les porteurs de l’arbre) portant sur leurs épaules le jeune hêtre fraîchement coupé dans le Bois de la Cambre.

C’est finalement rue des Sables que les participants ont conclu l’événement à coup de caricoles et de pils pression.

Si la situation n’est pas dramatique, certains membres organisateurs de cet événement reconnu patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’Unesco reconnaissent néanmoins leurs difficultés à trouver des jeunes pour assurer la relève.

Plusieurs membres de la compagnie de Saint-Laurent, l’association organisatrice, ne l’ont pas caché. "On cherche activement car les plus jeunes d’entre nous ont 43 ans. La moyenne, c’est d’ailleurs plutôt 60 ou 70 ans…", nous glisse Steven.

"Il nous manque la nouvelle génération. Il nous faudrait par exemple six ou sept enfants entre 6 et 13 ans", reconnaît Didier Verlaine, le président des Poeperdroegers. "C’est notre grande préoccupation…"

Un problème réel puisque, faute de jeunes enfants pour les porter, deux géants, Poleke et le petit Jan, n’étaient pas de sortie cette année...