Bruxelles-la-francophone se remobilise
La Ligue francophone et wallonne de Bruxelles remonte au front avec un manifeste.
- Publié le 26-09-2014 à 00h00
- Mis à jour le 27-09-2014 à 09h10
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La Ligue francophone et wallonne de Bruxelles remonte au front avec un manifeste. Analyse. Les associations culturelles wallonnes de la capitale sont depuis longtemps l’aiguillon du combat francophone dans la capitale. Elles ont joué un rôle de pointe lors des premières lois visant à "clicher" la frontière linguistique et l’agglomération qui était encore loin d’être la Région-capitale. Puis, elles ont permis la création du FDF font on célébrera d’ici peu le demi-siècle d’existence. Un parti qui a connu des fortunes diverses en participant au pouvoir local, régional et fédéral mais qui n’avait guère d’autre voie pour imposer ses idées…
Depuis la mise sur pied des institutions bruxelloises, la Ligue francophone et wallonne de la Région bruxelloise, semblait moins active, même si elle continue par la voie d’un bulletin et d’activités diverses à rassembler les francophones les plus ardents du centre du pays.
Trois réalités incontournables
A l’occasion de la fête de la Communauté française, la Ligue appelle à la remobilisation générale par la voie d’un manifeste qui repose sur trois réalités que ses promoteurs estiment "onbespreekbaar" du moins à leurs yeux.
D’abord que "Bruxelles est une ville francophone à plus de 90 % dont les habitants, quelles que soient les origines, s’instruisent, travaillent et communiquent pour l’essentiel en français" . Une analyse guère partagée par les animateurs du mouvement citoyen bruxellois. Ensuite aux yeux des promoteurs du Manifeste, "Bruxelles est une Région à part entière et doit le rester quelle que soit la constellation institutionnelle future". Enfin, "Bruxelles est la ville qui compte le plus grand nombre de Wallons d’origine et tout impose de maintenir une solidarité étroite entre Bruxelles et la Wallonie qui traduit la convergence de leurs intérêts et de leur communauté de des tin" . La conclusion ? L’avenir de Bruxelles est dans une union étroite avec la Wallonie, "dans la Belgique si c’est encore possible, hors d’elle s’il le faut sous la forme d’une Fédération largement régionalisée pour respecter la personnalité de ses composantes". Une Fédération "qui pourra continuer à développer et à approfondir ses liens naturels avec la France"… Christian Laporte
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