Le piétonnier de Bruxelles teste les cyclo-taxis

Les vélos sont partis du Bois de la Cambre pour arriver dans le piétonnier et offrir un voyage gratuit aux passants.

Belga
Le piétonnier de Bruxelles teste les cyclo-taxis
©Flémal

Bruxelles a vu apparaitre une dizaine de vélos triporteurs à assistance électrique sur le piétonnier du centre-ville vendredi. La société Cyclommunication souhaite y tester le service de cyclo-taxis. Après l'analyse des retours des usagers, l'initiateur du projet souhaite pouvoir proposer un plan à la Région, aux taxis et à la Stib.

Les vélos sont partis du Bois de la Cambre pour arriver dans le piétonnier et offrir un voyage gratuit aux passants. Le test - qui se poursuivra samedi - s'est passé comme souhaité, à part une crevaison en début de journée, selon Dominique Maeck, cofondateur de Cyclommunication.

Les engins de Cyclommunication sont développés et produits en France. Dotés d'une puissance de 250 watts, leur vitesse est limitée à 25 km/h. Deux passagers peuvent prendre place à l'arrière. L'idée est que le transport soit gratuit pour les utilisateurs et financé par l'affichage publicitaire. "On pourrait imaginer des sortes de navettes qui relient les commerces du centre-ville", note Dominique Maeck.

En route, les cyclistes ont été confrontés au questionnement inquiet des chauffeurs de taxis. "Nous ne marchons pas sur les platebandes des taximen. Notre objectif est de compléter l'offre de courtes distances et aller là où les taxis ne vont pas", réplique Dominique Maeck.

Dans un premier temps, l'entreprise cible les projets publicitaires ou les évènements. Acheminer les festivaliers du site des concerts au camping, par exemple. Pour un réel service de taxis, le retour des clients est nécessaire afin d'établir une proposition aux parties prenantes comme la Région, les taxis ou la Stib.

Le statut du personnel n'est pas encore déterminé. À Paris, Cyclopitain utilise les mêmes vélos et travaille avec des travailleurs indépendants. Mais le cofondateur craint un scénario à la Uber, où la justice californienne a considéré en juin que les chauffeurs étaient des salariés et non des indépendants.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...