Un mode de transport gratuit et nouveau à Bruxelles?
Vous les avez peut-être croisés dans les rues bruxelloises, ce vendredi. Des triporteurs pourraient permettre d’accéder à des endroits moins desservis.
Publié le 07-08-2015 à 21h17 - Mis à jour le 08-08-2015 à 08h32
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Vous les avez peut-être croisés dans les rues bruxelloises, ce vendredi. Huit triporteurs à assistance électrique ont paradé dans la capitale en partant du Bois de la Cambre jusqu’au piétonnier du centre-ville, en passant par le quartier du Châtelain et de l’avenue Louise. L’initiative émane de la SPRL Cyclommunication, une société privée qui souhaite, à moyen terme, mettre en service ce moyen de transport financé par la publicité, et donc complètement gratuit pour les usagers.
"Les triporteurs à assistance électrique sont destinés au transport de passagers , explique Fabio Martins, un des cofondateurs. L’objectif est donc de constituer le chaînon manquant dans la mobilité à Bruxelles en transportant les gens sur des petites distances, dans des endroits qui ne sont pas accessibles avec les transports en commun ou avec les taxis."
Pendant deux jours - hier et aujourd’hui - la jeune entreprise privée réalise un joli coup de pub en proposant ses services à de nombreux curieux qui ont pu s’installer sur la banquette arrière de ce moyen de transport peu banal. "Le siège est très confortable, nous avons suffisamment d’espace pour étendre nos jambes étant donné qu’il y a un grand coffre sous le siège pour y mettre nos affaires personnelles. On est très bien installé, c’est spacieux et le contact avec le conducteur est agréable", s’exclame Christine, une Bruxelloise déjà conquise par le concept.
Outre le siège confortable, le toit panoramique du véhicule laisse pénétrer la lumière. "Ce vendredi, le soleil est au beau fixe et se laisser conduire dans ces conditions, qui plus est gratuitement, est très agréable" , s’enthousiasme Etienne, qui espère que ce concept va se généraliser à l’avenir.
Les triporteurs à assistance électrique sont déjà mis en service dans plusieurs pays européens, et les fondateurs de Cyclommunication espèrent que la Région bruxelloise va suivre cette tendance. Mais avec un coût onéreux d’environ 8 000 € par véhicule, la petite entreprise espère attirer l’attention d’annonceurs pour, à l’avenir, "développer des centaines de cyclos dans Bruxelles" , conclut Fabio Martins.
Si l’opération marketing semble réussie, les fondateurs de l’entreprise n’ont pas encore demandé d’autorisation pour mettre en service ces triporteurs, "car nous sommes toujours au stade de l’étude de marché et nous souhaitons tout d’abord faire connaître ce service à la population" , ajoute Fabio Martins.